A quoi jouez-vous en ce moment ?

J'ai très bien compris, pour ça que je t'ai encouragé à continuer dans ce mode de difficulté. :3

Enfin bref, ouais, ça se voit que t'as bien aimé ce jeu x)

Un jour, faudra que tu testes Atelier Escha & Logy, dans le genre, il s'en sort pas mal aussi.

Le combat traine un peu en longueur ? Tiens, le boss peut attaquer 15 fois d'affilée maintenant ? Oh, il a un perma regen qui augmente au fil des tour ! Oh putain, je peux plus gagner, Game Over.

Je viens récemment de finir Chaos;Head, le premier volet de la Science Adventure Series. Cette série de Visual Novels inclut notamment le fameux Steins;Gate.



Alors que Steins;Gate se déroule à Akihabara et relate les expériences menées par un groupe de fanas de science et technologies, Chaos;Head se déroule un an avant et a lieu à Shibuya. Une série de meurtres loufoques et mis en scène surnommée "New Generation Madness" ou "New Gen" par les médias et sur internet a lieu dans le quartier.

Notre "héros" si on peut dire ça comme ça se nomme Takumi Nishijou, lycéen vraiment particulier pour un héros de VN. Passant la majeure partie de son temps cloîtré chez lui (un container sur le toît d'un immeuble) à regarder des animés, jouer à son MMO favori ou à des eroges, se pavaner sur ses figurines ou collectioner des doujins, c'est un vrai otaku et quasiment un hikkikomori. A part ses potes de MMO, les quelques visites de sa sœur qu'il ne peut pas blairer ou les rares cours qu'il suit, on le voit pas beaucoup sortir et/ou interagir avec le monde extérieur.


En plus de cela, Takumi est pas super stable mentalement parlant. Non seulement il est du genre parano' mais en plus de ça, il lui arrive d'avoir des hallucinations et autres illusions. Il n'est par exemple pas rare de le voir parler avec son héroïne d'animé préférée.



Bien qu'il n'ait rien envie de plus que de s'isoler du reste du monde, il va se retrouver mêlé contre son gré à ces meutres. Et c'est cette juxtaposition qui rend les choses intéressantes. Takumi est un protagoniste particulier, pas toujours fiable, et qui par sa faiblesse et son associabilité va pas chercher à régler le conflit mais l'éviter coûte que coûte.

La narration nous met principalement à la place de Takumi et l'on voit directement comment son mode de pensée tordu influe sur ses actions et on se sent aussi perdu et isolé que lui. Le système de choix joue aussi sur la personnalité instable de Takumi.



La grande partie des choix utilise le "Delusion Trigger System",  qui fait apparaître deux signaux électriques sur l'écran : un vert et un rouge. Cliquer sur le vert déclenche la plupart du temps une hallucination à caractère humoristique ou érotique tandis que le rouge fait généralement ressortir le côté paranoïaque de Takumi et peut aussi donner des hallucinations violentes. Il est aussi possible de ne rien cliquer et laisser la narration poursuivre son train sans interruption.



Ces passages parfois surréalistes sont très intéressants je trouve. En plus d'enrichir encore plus la personnalité de Takumi et renforcer le contraste entre le monde dans sa tête et la réalité, ils floutent la barrière entre ce qui s'est vraiment passé et ce qui est imaginaire.

Je parle surtout de Takumi et de son esprit tordu parce que c'est la principale force de ce VN à mon sens. Le personnage principal a beau être pathétique et limite schizo', il est pour ces raisons très marquant et assez unique en son genre. C'est également un point de vue intéressant sur les meurtres qui se produisent puisqu'il ne sait pas grand chose et est loin d'être omnipotent.

Après, il faut reconnaître que contrairement à Steins;Gate qui était un véritable page-turner, top du début à la fin, j'ai pas trouvé Chaos;Head toujours aussi bon "objectivement" parlant car les évènements vers la fin partent pas dans la direction que j'aurais souhaité. Nénamoins, je trouve quand même l'expérience bien marquante et son perso principal fascinant. C'est possible de le trouver insupportable ; pour ma part j'ai trouvé pas mal de ces délires assez relatables ou logiques en fait.



La soundtrack du jeu est composée entre autres Takeshi Abo, qui avait aussi fait la soundtrack bien cool de Ever17 (et qui fera par la suite l'OST de Steins;Gate). Une particularité de Chaos;Head par rapport à sa bande-son est que finalement, les musiques sont pas omniprésentes et beaucoup de passages ont recours à des bruitages pour créer une ambiance un peu inconfortable/isolée. Mais les quelques musiques qui jouent sont très bien.

Soliloquy
Detective
Distorted Theory
Truth and False
Silence
Delusion
Fear
Gradually Panic
Mysterious
White Out
Girls
Shibuya
Doubt



A noter que des adaptations en animé et manga existent ; néanmoins elles ne sont pas recommandées. L'animé part plutôt bien et je suis grave fan de Super Special, la chanson d'ending. Hélas par la suite, certains événements importants sont passés sous silence, d'autres n'existant pas dans le VN ont été ajoutés sans que ça serve à grand chose, et on perd pas mal des monologues internes de Takumi. On sent que ça a été rushé pour tenir dans 12 épisodes. En plus, L'OP a quelques bons gros spoilers.

Ca n'est qu'à regarder qu'après avoir vu le VN, si jamais on veut voir les persos animés quoi. C'est ce que j'ai fait et j'ai pas été déçu.

Le manga condense le VN à mort (genre y a un volume au total alors que le jeu dure une quinzaine/vingtaine d'heures), on comprend absolument rien si on a pas joué au jeu.

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J'avais essayé les démos de Project X Zone y a déjà quelques années de cela mais c'est que maintenant que je me mets au jeu complet. Je ne connaissais que très peu des personnages du jeu à l'époque et que ce PxZ est un gros crossover donc l'intérêt était un peu moindre.

Le nom de code de PxZ était Namco X Capcom X Sega, étant donné que c'est un tactical-RPG avec des personnages provenant de diverses séries de cet éditeur. On peut donc retrouver du Ryu et Ken de Street Fighter aux côtés de Kite et BlackRose de .hack ou bien Ôgami et Sakura de Sakura Taisen par exemple.

Développé par Monolith Soft, PxZ n'est pas leur coup d'essai en termes de gameplay. En effet, le concept de Tactical-RPG crossover était déjà dans Namco X Capcom sur PS2. Quant aux affrontements entre deux unités sur notre map, ils se déroulent façon jeu de combat simplifié.

Ici, chacune de nos unités correspond à une paire de personnages qui ont une liste de coups, chacun associé à une combinaison de boutons simple (Direction + A, ou bien juste A). On utilise chacun des 3/5 coups disponibles les uns à la suite des autres pour frapper un ennemi, et tenter de le maintenir dans les airs le plus longtemps possible en timant bien nos transitions entre deux attaques, le tout pour lui faire du dégât, monter une jauge et potentiellement lui balancer des super attaques.




En plus de cela, on peut ajouter des coups supplémentaires qui proviennent d'unités de soutien, des ennemis dont il faut briser la garde avant de pouvoir les frapper et qu'il faut maintenir en l'air faute de quoi on redoit briser la garde, et d'autres mécaniques comme les coups critiques qui surviennent si on place un coup juste avant que l'ennemi retouche le sol.

Tout ça est bien fun même si les contrôles sont simplistes et que tout se joue sur le timing malgré la présentation visuelle qui fait plus penser à un vrai jeu de combat. Les coups en eux mêmes font référence aux jeux d'origine de chacun des personnages.

Ceux qui ont joué à Endless Frontier sur DS (c'est à dire personne sauf moi, je sais) seront pas dépaysés non plus étant donné que le battle system est plus ou moins le même à quelques différences près.

Quand je disais plus haut que je connaissais pas assez de persos pour prendre le jeu à sa sortie, c'est également parce que malgré les combats entre unités qui sont plutôt fun, l'aspect tactical-RPG en lui même est assez bâclé. PxZ se repose vraiment sur les nombreuses références aux univers d'origine via les maps, ennemis, répliques, musiques et sur les interactions que les persos peuvent avoir, en plus du battle system.

Et même si on connait pas forcément tous les persos, ça peut également être sympa de découvrir justement des trucs un peu obscurs de cette façon !



Bien que le jeu est un tactical-RPG, le côté tactique/stratégique du positionnement des unités sur la map n'est pas important et la difficulté n'est pas très élevée. De plus, les maps peuvent être bien longues (genre 1h30/2h facile) avec des tas de renforts enemis pas très compliqués à vaincre. Si vous souhaitez un tactical-RPG 3DS qui offre un bon challenge, j'recommande plutôt Devil Survivor Overclocked.

Par contre, si les persos vous sont familiers et que le battle system a l'air fun, c'est une expérience cool, à condition de pas tenter de le rusher faute de quoi les maps longues arriveraient à bout de votre patience. %D

En ce moment je suis sur Tera, un peu sur Echo Of Soul mais j'accroche pas trop, et je redécouvre Impossible Creatures !

Est-ce que le nom de Super Sonico vous dit quelque chose ? Il s'agit de la mascotte de Nitro+, une boîte qui fait des Visual Novel, le plus connu étant Saya no Uta. La boîte a aussi collaboré avec 5pb sur Chaos;Head et Steins;Gate par exemple.

Sonico a été crée initialement pour promouvoir un event musical de Nitro+, et a depuis des tas de goodies, un animé (très bon au passage! Franchement amusant et varié alors que c'est censé être un slice-of-life) et des jeux. Sonicomi en est un, justement.



Le personnage de Super Sonico a une vie assez chargée avec plein d'activités différentes, ce qui peut surprendre pour une simple mascotte. Entre le groupe de musique auquel elle fait partie, les études de biologie marine qu'elle suit à l'université, le side-job de manequin et d'autres trucs encore, elle est bien occupée.

Dans ce jeu là (sorti sur PC et PS3), c'est le côté manequin qui sera le focus (Y a aussi un jeu de rythme sur 3DS JP, mais j'en parlerai p'têt quand j'm'y serais enfin mis...XD). On incarne ici un photographe en herbe qui se voit chargé d'aider Sonico à percer dans le milieu.

Le jeu se sépare en deux phases distinctes : les dialogues et autres interactions se font en mode Visual Novel, avec des choix qui permettent d'orienter l'image de Sonico dans diverses directions. La seconde phase est la prise de photos en elle même.



Régulièrement, des clients de l'agence demanderont les services de Sonico avec une idée générale du rendu qu'ils veulent (est-ce que les photos doivent être mignonnes ou sexy, branchés ou classiques, ce genre de trucs). Avant de prendre des photos, il faut donc s'assurer que les tenues que l'on fait porter Sonico sont adaptées, bien que l'on peut être audacieux et tenter des choses différentes.


Une fois les tenues choisies, la séquence photo a lieu, et celle-ci se joue en mode FPS où l'on se déplace autour de Sonico afin de viser des cercles qui appraissent à l'écran et cliquer dedans avec le bon timing. Diverses interactions avec Sonico sont possibles comme lui demander de s'asseoir/se mettre debout ou prendre une pause si besoin est. Une bonne performance permettra d'améliorer la satisfaction des clients, et peut donc influencer la suite du jeu ; il est donc important de bien jouer !



Les différentes fins de Sonicomi dépendent en fait de nos performances, de nos choix dans les portions VN ainsi que de quatre caractéristiques visibles sur un graphique qui représentent l'image que l'on donne à Sonico. Y a plus d'une dizaine de fins, ce qui est pas mal.

Contrairement à un Pokémon Snap par contre, on ne voit pas les photos que l'on a prises, étant donné qu'on ne choisit pas l'endroit où les cercles apparaissent et qu'on est pas aussi libres. Mais y a un free mode quand on a fini le jeu au moins une fois où l'on peut justement s'amuser à prendre et sauvegarder des photos sans contraintes de temps ou de cercles ! %D


L'alternance entre ces deux modes de jeu (VN et photo-FPS) est plutôt cool et jusqu'à présent, aucune n'a jamais duré beaucoup plus longtemps que l'autre et c'est bien rythmé. L'univers du jeu se prend pas complètement au sérieux et a des trucs assez silly genre un des managers qui est un panda qui parle. Sonico est cool et le fait que ça soit pas une lycéenne comme dans quarante douze mille animés/mangas/jeux est plutôt rafraîchissant.


Les musiques quant à elles sont pas mal du tout ! Un thème principal avec pas mal de reprises est utilisé pour les photoshootings, et les musiques dans  les phases VN sont bien aussi. En plus, y a une référence musicale à Chaos;Head qui m'avait grave étonné sur le coup tellement les deux jeux sont à l'opposé diamétrial en termes d'ambiance !

Référence musicale:

https://www.youtube.com/watch?v=ImjGTHmUGzc
https://www.youtube.com/watch?v=29plk3StWSI
https://www.youtube.com/watch?v=6fgqXMBrQIk
https://www.youtube.com/watch?v=8eztqm9YSJk
https://www.youtube.com/watch?v=Y-o-BSpL_No
https://www.youtube.com/watch?v=--4rJr44y0s


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'me suis également remis à Radirgy, un shmup très coloré et énergique de Milestone. Ca fait un bail que j'ai commencé à y jouer mais je m'y suis remis plus régulièrement, en espérant décrocher le 1-credit-clear.


Radirgy (abbréviation de Radio Allergy) se déroule dans un Japon contemporain avec un cel-shading très prononcé. Pensez à Jet Set radio par exemple, c'est dans le même ton. On est aux commandes d'un mecha' piloté par un groupe de lycénnes qui veulent sauver le père de l'une d'entre elles, piégé dans un building pris en otage par un groupe terroriste qui s'oppose au remède qu'il a inventé contre des allergies aux ondes radio. (oui c'est aussi loufoque que le reste du jeu XD)

Avant de partir à l'assaut des 5 stages, on peut choisir quelle vitesse (parmi 3 possibilités) et quel tir (parmi 3 choix) on équipe notre mecha. Il est recommandé de démarrer avec la vitesse intermédiaire et de monter une fois qu'on veut scorer et/ou qu'on est à l'aise avec le jeu.

Le système d'armement de Radirgy (et des autres shoots Milestone qui suivront) est super cool en comparison du classique tir+bombe qu'on peut avoir dans le genre. On a le tir qu'on a choisi au début de la partie, mais aussi une épée très puissante pour le corps à corps, un bouclier qui protège des boulettes si on ne tire pas, ainsi qu'une bombe qui nous rend invincible et se recharge quand on détruit des ennemis.



Les ennemis du jeu arrivent par vagues et plus on est tue, plus il en apparaît. De plus, on a un multiplicateur qui monte quand on utilise le bouclier ou que l'on absorbe des boulettes avec la bombe. Pour faire les plus hauts high-scores, il est important de tout détuire le plus vite possible (d'où l'utilité d'une vitesse elevée) et souvent utiliser des bombes.

Ca donne un rythme de jeu très intense et le feedback audiovisuel ne fait qu'encourager à jouer ainsi.

Ce que j'apprécie le plus dans le jeu, c'est ce fun immédiat de simplement se balader sur l'écran et dézinguer des tas d'ennemis avec le tir ou l'épée et profiter des bombes régulières et de leur invincibilité pour coller des gros adversaires et faire un max de dégâts.

Les décors urbains sont très appréciables aussi. On se balade dans la ville, dans des parcs, un chantier de construction, etc. C'est frais et ça colle très bien à l'univers du jeu.



L'ambiance sonore du jeu est également excellente, avec les musiques très pop et house du duo de compositeurs Kou Hayashi et Daisuke Nagata. Ils ont fait les bandes-son de tous les shoots de Milestone et leurs styles musicaux très influencés par la scène techno/DJ marchent bien dans le cadre d'un jeu vidéo aussi délirant visuellement.

24/7, le thème du stage 5 est d'ailleurs un de mes morceaux de musique JV préférés, si ce n'est mon morceau favori :
https://www.youtube.com/watch?v=8s6I3hBmhWU

Les autres thèmes des niveaux et des boss sont cool également :
https://www.youtube.com/watch?v=23KUjoTLsgs
https://www.youtube.com/watch?v=il2FHSWulDk
https://www.youtube.com/watch?v=L-yrYuWRdD8
https://www.youtube.com/watch?v=Y0ShXwevngs
https://www.youtube.com/watch?v=5Em-vsvcNCw
https://www.youtube.com/watch?v=5wLXrp6_IiA
https://www.youtube.com/watch?v=hIIN0HCCSRU

Depuis le temps que je voulais le faire, je me suis enfin mis à Resident Evil 0.

Je pense qu'ici tout le monde connait la licence, donc pour faire simple, dans Resident Evil 0, on incarne Rebecca Chambers (déjà présente dans RE1) qui sera forcée de faire équipe avec un prisonnier en cavale pour survivre à l'enfer. Là où le jeu se montre très intéressant, c'est au niveau des documents et des cinématiques mettant en scène Wesker et Birkins qui expliquent plus ou moins les origines d'Umbrella et des différents virus ainsi que les évènements qui vont conduire à RE1.

Pour le reste, c'est un RE relativement classique, on tourne en rond des heures durant dans un endroit pour trouver des objets qui ouvrent de nouvelles portes à grand renfort d'énigmes. (Soit je suis devenu très bon en jeu d'énigmes, soit elles sont toutes relativement simples à part une ou j'ai pas mal galérer.) Y a des bestioles pas belles, et faut plein de balles pour les tuer. Parce que dans ce RE, les couloirs sont tellement étroits et les salles tellement confinées qu'on a franchement pas le choix d'exploser tout ce qui bouge. (Ce serait de la folie d'essayer d'esquiver un mob à l'aveugle.)

Le jeu joue intelligemment sur les angles de caméra (bien plus que tous les autres jeux, je trouve) pour nous faire super flipper. T'avance pépère dans un couloir, puis changement de caméra et là, BOUM, violons qui s'excitent et monstre bien dégueu qui te défonce la gueule. J'en suis devenu tellement paranoiaque que je crains maintenant toute salle qui n'est pas un rectangle/carré correct, pour vous dire. XD

Bon, par contre, les boss sont franchement à chier pour ceux que j'ai fait. Le premier, on peut le stunt à l'infini du coup, il fera rien jusqu'à ce que mort s'ensuive et les deux autres ne sont guères plus évolués (si ce n'est que le troisième joue sur la visée automatique pour se transformer en horreur sans nom.) Certains ennemis cultes de la saga semblent aussi sous-exploités pour laisser la place au nouveau bestiaire inédit de ce jeu. Mais bon, n'ayant pas encore fini le jeu, ptête qu'ils referont leur come-back.

Enfin, dernier détail et pas des moindres, le jeu est le premier jeu à se jouer en coop avec une IA, précurseur de RE4 et ses suites immondes. Ben, honnêtement, je pense que c'est le jeu qui gère le mieux la coop, justement : on se retrouve à devoir naviguer de l'un à l'autre perso pour résoudre des énigmes qui au final se montrent super originales et rafraichissantes. On peut programmer le perso de façon à ce qu'il reste passif ou bien qu'il nous aide dans les combats. Bref tout plein de bonnes idées qui ont stupidement disparus dans les suites (notamment et surtout RE5). L'IA vise juste et bien, en plus, on est loin d'une Sheva qui tire dans un mur en espérant tuer le zombie planqué derrière.

Reste que ce jeu voit aussi la disparation des coffres : on a deux inventaires, celui des deux personnages et c'est tout. Il va falloir alors échanger les objets, les déposer quelque part (ils ne disparaissent pas). Un système assez fastidieux car quand on avance dans le jeu, va falloir faire 15 000 allers-retour pour balader tous nos objets jusqu'à notre prochain "camp de base".

En tout cas, ne nous y trompons pas : le jeu est assez costaud : les munitions sont quand même relativement rares et surtout les objets de soins : généralement on en trouve qu'une paire qui permet pile poil de soigner nos deux persos agonisants. XD

Enfin bref, pour le moment, même si le jeu a ses défauts (en version Remastered sur PS4, je rajoute les cinématiques vraiment ignobles, genre on a l'impression de regarder une vieille cassette vidéo.), je passe un super moment dessus, peut-être même plus que sur RE Rebirth (que j'ai peut-être un peu trop dosé, entre la version Gamecube et la version PS4). Un vrai régal, j'ai hâte de voir la suite du jeu.

J'ai terminé Project X Zone y a pas très longtemps. C'était bien cool comme jeu, même au bout de 65-70h de jeu, je ne me suis pas lassé des mécaniques de combat plutôt simples mais fun. La difficulté est basse dans l'ensemble mais ça m'a pas empêché d'exploiter le battle system autant que possible. Et en plus j'ai découvert des persos et séries de cette façon aussi.

Je recommande par contre d'y jouer par petites doses. Avec des maps d'une heure minimum, mieux vaut pas rusher quoi. Sinon c'est l'overdose. XD

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Y a également Doki Doki Literature Club qui est sorti y a pas très longtemps et que je recommande vivement. Oui, on dirait un dating-sim méga classique et cliché qui se déroule au lycée et tout et tout, mais ça vaut vraiment le coup d'y jouer à celui là.

Hélas j'peux pas en dire plus sans risquer de spoiler des trucs ou gâcher l'expérience, parce que c'est un jeu qui s'apprécie le mieux quand on en sait rien.

Vous pouvez le choper sur la page itch.io du dev ici :
https://teamsalvato.itch.io/ddlc

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Tout comme Radirgy, c'est un jeu auquel j'ai longtemps joué mais ne m'y suis remis qu'assez récemment. Illvelo, abréviation de Illmatic Enveloppe (nan moi même j'ai aucune idée de ce que Illmatic est censé dire...XD) est un shmup de Milestone avec un style visuel tout aussi délirant que Radirgy, voire même encore plus.



Comme Illvelo se déroule dans un ordinateur et nous met dans la peau virtuelle d'un antivirus, les ennemis et les décors des 5 stages sont barrés, random, et tordus. Entre les araignées qui balancent des lasers, les espèces de Légo, les crayons à papier, les salaryman démoniaques énervés, les mains flottantes et autres bizarreries du jeu, on est servis ! Et c'est sans compter l'interface typée navigateur Internet.

Le système d'armement est quand à lui une variation du système de Radirgy assez intéressante tactiquement parlant. On a un tir évasé classique, un bouclier frontal qui s'active quand on ne tire pas, une bombe rechargeable (qui ressemble à une grosse boule de feu avec des yeux qui louchent) et au lieu de l'épée de Radirgy, c'est deux modules latéraux que l'on a à disposition.



Ces modules peuvent se détacher et être contrôlés à distance. De plus, ils peuvent eux aussi tirer ou faire office de bouclier. Par conséquent, on peut avec un peu de maîtrise placer les modules sur les côtés pour couvrir plus de terrain ou les mettre sur un ennemi dangereux et le détruire à bout portant.

Les capacités de nos modules et du bouclier seront mises à contribution tout au long du jeu et notamment dans les bonus stages. Dans les niveaux sont éparpillés des portes d'accès qui nous envoient dans un stage bonus de courte durée où l'on doit détruire tous les ennemis sans en laisser un s'échapper ou bien détruire toutes les tourelles au sol avant la fin du temps imparti. Ces challenges sont souvent l'occasion de bien utiliser ses armes, et surtout ils donnent des clés qui boostent le score et peuvent débloquer un boss secret.



Ce qui est cool avec Illvelo, en plus de ces stages bonus qui nous donnent une façon tangible de mesurer notre progression dans le jeu, c'est qu'il est assez dingue dans ses patterns de boulettes et de lasers. Comme le bouclier et les bombes nous donnent pas mal d'invincibilité, les ennemis et les boss en particulier se lâchent comme pas possible ! Du coup, 'faut pas hésiter à contre-attaquer avec son bouclier, spammer la bombe si nécessaire et la jouer agressif. Le dernier niveau notamment est très chargé en boulettes et en ennemis tout en ayant un rythme assez frénétique.


Les musiques sont comme souvent pour Milestone super. Le style est cette fois-ci plus électro que house :

https://www.youtube.com/watch?v=yYB9wqLaBRk
https://www.youtube.com/watch?v=_dYIjPsvgrw
https://www.youtube.com/watch?v=SHGmhzfoc88
https://www.youtube.com/watch?v=7dLCB-JD2hc
https://www.youtube.com/watch?v=Xhm5tCboTJM
https://www.youtube.com/watch?v=Qzq2RVEa1mY


Au passage, c'est de la que vient mon avatar actuel. %D

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Mixer l'atmosphère déconcertante de 999/Virtue's Last Reward et le gameplay des Ace Attorney, c'est possible et ça s'appelle Danganronpa. Peut être que l'ours bicolore vous dit quelque chose, son design se démarque et se retient assez facilement d'ailleurs.



Dans Danganronpa, un groupe d'étudiants censés entrer dans une école d'élite se trouvent enfermés par ledit nounours et la seule façon de s'échapper est de tuer un de leurs camarades sans se faire démasquer.


Si un meurtre se produit alors comme dans Ace Attorney on mène l'enquête pour récolter des indices puis la classe se rend dans un tribunal pour débattre et décider de l'identité du tueur ou la tueuse. Contrairement à AA, les mécaniques durant les procès sont un peu plus variées et plus dynamiques également. Il y a l'habituel dialogue argumentatif face qu'on peut réfuter pour soulever une contradiction mais ça s'effectue en temps réel. D'autres espèces de mini-jeux viennent agrémenter les phases de procès. Je trouve la plupart pas super terribles mais y a du bon aussi.



Quant aux personnages, ils sont très haut en couleurs et même si certains peuvent sembler caricaturaux, il y a moyen d'en apprendre un peu plus sur eux au cours de l'histoire.

Les musiques sont excellentes et mettent très bien dans l'ambiance, souvent tendue, parfois bizarre. Les thèmes qui jouent durant les procès en particuliers sont bien dynamiques !

(J'déconseille de lire les commentaires sur les vidéos des musiques par contre, il doit y avoir des spoilers! Idem pour les vidéos associées. =O)

https://www.youtube.com/watch?v=1mEjda6QXMk
https://www.youtube.com/watch?v=zpPnEwZiDno
https://www.youtube.com/watch?v=p4z_RMGB414
https://www.youtube.com/watch?v=e0dZnWkzv2U
https://www.youtube.com/watch?v=ELfxtdEakhk
https://www.youtube.com/watch?v=yC2oSp7pIRU
https://www.youtube.com/watch?v=-fxT8Ev1AvU
https://www.youtube.com/watch?v=rKVty1HGvx8

Avoir terminé Project X zone m'a donné envie de reprendre un jeu un peu similaire que j'avais laissé en pause depuis un peu trop longtemps à mon goût. Il s'agit de Endless Frontier sur DS.

Il s'agit en fait d'un spin-off de la série de tactical-RPG Super Robot Taisen. Habituellement, les jeux de cette série nous font jouer avec des mechas d'animés et de mangas dans des combats tactiques sur des maps qui reprennent les univers des animés d'origine des persos. C'est pas super connu en dehors du Japon parce que bonjour le bordel pour gérer les licences des animés à l'étranger. Du coup, il n'y a que les Super Robot Taisen avec des personnages originaux qui ont pu sortir.


Endless Frontier en est un, et de plus il s'agit d'un RPG classique plutôt que d'un tactical.
Dans Endless Frontier (de son vrai nom complet Super Robot Taisen OG Saga : Endless Frontier...XD), on incarne Haken Browning, un cow-boy chasseur de primes dans un univers décidément plus futuriste que son style vestimentaire peut laisser penser, et on suit ses aventures à travers les différents mondes interconnectés qui composent l'Endless Frontier.

Les actions dans l'overworld, les donjons et les villes évoque clairement les RPG old-school avec le mini sprite qui se balade sur une grille invisible par exemple mais les combats sont tout sauf old-school.



En effet, lors des combats, les diverses actions des personnages de notre team se sélectionnent via un menu, mais dès qu'il s'agit d'attaquer, on effectue une séquence de coups en appuyant simplement A pour effectuer un des coups sur une séquence que l'on peut customiser. Au fur et à mesure des coups, une barre de super progresse, et une attaque spéciale très puissante avec son animation et tout et tout peut être envoyée quand la barre atteint les 100%.



Comme dans Project X Zone, c'est le timing qui est mis en avant, car chaque coup projette l'ennemi en l'air et il est possible en gérant correctement le timing entre chaque attaque de jongler l'ennemi le plus longtemps possible sans le faire toucher le sol. Autre subtilité du système est la possibilité d'annuler chacune de nos attaques en lançant la suivante de façon prématurée. Chaque attaque à un moment spécifique où faire cette action donne un bon boost à la barre de super.

Ce système de combat est une sorte de proto-Project X Zone et de version améliorée de Namco X Capcom mais a donc aussi ses propres mécanismes. Ca rend les affrontements fun et tout comme dans PxZ, si jamais on accroche, ça devient jamais lassant.



L'histoire est pas forcément révolutionnaire en soi mais elle est assez fun à suivre, notamment en raison des répliques des persos et des dialogues qui peuvent être assez amusants par moments ! Quant aux musiques, elles sont franchement pas mal du tout, y a vraiment de la qualité, que ça soit dans les thèmes des persos durant les combats oubien les musiques dans l'overworld

https://www.youtube.com/watch?v=kFysdwVHqO0
https://www.youtube.com/watch?v=TCpRN0TsGaU
https://www.youtube.com/watch?v=qoor0CkVaC0
https://www.youtube.com/watch?v=_I15Fd4C_jc
https://www.youtube.com/watch?v=xuu26PEGxB4
https://www.youtube.com/watch?v=nYiJe_-tQx8
https://www.youtube.com/watch?v=ZJ0MGcXGnNM
https://www.youtube.com/watch?v=np3Gu5Q87e8
https://www.youtube.com/watch?v=_XnNJxRmcS0
https://www.youtube.com/watch?v=31nwG_sKFIg
https://www.youtube.com/watch?v=kTsFd3Hwl9o


Certains persos de Endless Frontier se retrouvent également dans PxZ ou Super Robot Taisen : The Moon Dwellers, ainsi que dans Endless Frontier EXCEED, la suite d'Endless Frontier quoi, toujours sur DS. Hélas, contrairement au premier qui est sorti aux US, ici on a (en tout cas à l'heure actuelle) juste droit à un patch de trad' pour les menus. =O

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C'est probalement un des VNs les plus connus, si ce n'est le plus connu. En raison de sa longueur, j'ai décidé de m'y mettre que des années après en avoir entendu parler. Il s'agit de Fate/Stay Night.

C'est un VN plutôt axé action/urban fantasy qui raconte une espèce de battle royale entre plusieurs magus, des personnes capables d'utiliser la magie. Leur objectif : remporter le Saint Graal, un artéfact qui serait capable d'exaucer n'improte quel vœu. Leurs armes : Des "Servants", c'est à dire des familiers humains inspirés de héros et personnages mythologiques qui se battent pour assurer la victoire de leur maître.

On incarne Emiya Shirou, l'un de ces magus. Il se retrouve propulsé dans cette bataille un peu contre son gré et va tout faire pour s'en sortir.

Fate/Stay Night est séparé en 3 routes, chacune devant être jouée après la précédente dans un ordre spécifique, et chacune révélant plus d'informations sur l'univers, l'envers du décor et ce genre de choses, en plus d'apporter une version alternative du déroulement de la battle royale.

A l'heure actuelle, j'en suis au milieu de la seconde route, et je dois avouer que même si le concept est pas mal du tout et me rappelle JoJo, dans l'ensemble c'est pas un VN que j'recommande. J'sais même pas pourquoi il est aussi populaire alors que son rythme est absolument catastrophique avec plein de scènes inutiles genre Emiya qui va en cours ou prépare à manger tous les matins par exemple, sa narration est ennuyeuse et beaucoup trop verbeuse même en plein combat, et le scénar' n'a ni les subtilités ni l'humour qu'on peut retrouver dans un JoJo. Et bien sûr, les combats ressemblent plus à ce qu'on peut avoir dans un shônen de base plutôt que l'intelligence et la variété de JoJo.

La première route est censée être la moins intéressante vu qu'elle expliques les bases et pose le décor, mais tous les défauts que j'ai mentioné se retrouvent aisément sur ce que j'ai joué de la route suivante, bon.

Je ferai sûrement un post récapitulatif quand j'aurais fini, mais ça sera clairement pour vous déconseiller vivement d'y jouer et vous énoncer précisément pourquoi.

Avant-hier, j'ai remis la galette de Horizon : Zero Dawn dans ma chère PS4 histoire de continuer ma deuxième run en difficulté maximale sans interface bugguée à fond qui m'a fait abandonner (alors que la première run, j'avais eu aucun problème.)

J'ai été agréablement surpris : maintenant quand on nage, le perso est mouillé et il y a des animations dans l'eau. Le jeu semble globalement encore plus beau et j'ai pu voir une Gueule d'orage défoncer des rochers, chose que je n'avais jamais vu auparavant. Bon par contre, revenir en difficulté maximale sur ce jeu après x mois, c'est pas vraiment une bonne idée. Mine de rien, on se fait défoncer en deux coups et quand on mélange les touches même le bête Veilleur de base peut vous tuer. Ceci dit, les améliorations faites au jeu me donnent grave envie de replonger dans l'aventure avant de passer au dlc.

Dans un tout autre registre, mon dernier jeu en date est Ys 8 : Lacrimosa of Dana.

Le jeu commence d'une façon fort jolie : le bateau sur lequel on navigue est attaqué par un monstre gigantesque qui en provoque le naufrage et on se retrouve échoué sur la mystérieuse île de Seiren. On se retrouve donc à explorer l'île pour en découvrir tous ses mystères (et bon sang, il y en a ! ) et pour sauver d'autres naufragés qu'on ramènera dans notre campement qui se transformera petit à petit en village, proposant encore plus de services.

Ce que je trouve génial avec ce jeu, c'est que toutes les activités qu'il propose servent vraiment le jeu, même la misérable quête fedex qu'on retrouve dans tous les rpgs finis à l'arrache a ici un réel intérêt puisqu'au mieux, sa résolution améliore le village, au pire, nous permet d'augmenter notre affinité avec le donneur de quête, nous permettant d'en découvrir un peu plus sur lui. La pêche est pas prise de tête mais poignet-killer par moment, rigolo, beaucoup de poissons différents et de bonnes récompenses à la clé, les phases de musou pour défendre le village sont funs et servent la narration ou permettent de couper un peu l'exploration de certains donjons particulièrement labyrinthiques.

Le jeu sait se renouveler quand il le faut. Vous en avez marre de juste chercher des naufragés pour améliorer votre village ? Le jeu retourne sa veste et vous propose une nouvelle histoire qui se met en place passer un certain cap du jeu, occasion ou jamais de renouveler les environnements, les ennemis, les enjeux et les activités annexes, notamment au travers d'un donjon central à explorer plusieurs fois et qui est vraiment génial à faire.

On prend toujours plaisir à explorer cette ile qui a vraiment un environnement très varié avec un bestiaire tout aussi varié quoique les monstres ont peu d'attaques, sont piètrement animés et font plus penser à un mmo lambda qu'à de vrais animaux qui vivent leur vie, un peu dommage. Parlant de combat, le système est relativement simple vu qu'il suffit de taper tout ce qui bouge ou d'utiliser des compétences pour faire des attaques dévastatrices. Le tout est quand même nuancé par le fait que chaque personnage utilise un type d'attaque spécifique (tranchante, perçante, contondante) et que beaucoup d'ennemis ne sont sensibles qu'à un certain type d'attaque. Reste les esquives flash et les gardes flash qui pimentent un peu le tout, car autant dans les niveaux de difficulté inférieures, ils sont largement dispensables, autant en Difficile et surtout en Cauchemar, ils sont indispensables pour essayer survivre.

Enfin bref, un système de combat finalement pas très folichon mais qui montre tout son intérêt contre les nombreux boss du jeu où les combats s'annoncent clairement plus Dark Souliens (surtout à partir de Cauchemar ou une attaque=90% de tes pvs en moins minimum.) Là, il faudra vraiment apprendre à lire le pattern des boss, à esquiver leurs attaques et à contre-attaquer au bon moment, tout en dégottant au passage leur point faible pour espérer les faire ployer sous nos coups. Jouissif, absolument jouissif une fois qu'on a enfin réussi à abattre ces machins qui sont pour la plupart franchement classe.

C'est mon premier jeu de la licence Ys, je suis loin d'être déçu. Il est pour moi le GOTY 2017 même si sa traduction est vraiment pourrie. Heureusement, NISA s'est bien fait tapé sur les doigts par les fans et est en train de revoir sa copie pour sortir un patch correctif pour début 2018, qui annoncera dans le même temps la sortie du jeu sur PC.

Je précise quand même que le jeu existe sur PS4 et PS Vita et qu'il a du contenu supplémentaire sur PS4, notamment le fameux donjon central et certaines quêtes évènements, dont la possibilité d'explorer certains donjons de nuit.

Est-ce que la 3D t'a posé des problèmes lors des combats de boss sur Ys 8 ? Je n'ai pour l'instant fait que Ys : The Oath in Felghana (sur PC) qui se joue en isométrique, et j'espère que l'aspect "patterns à apprendre et à esquiver" des boss n'est pas dilué par tout ce qui est gestion 3D de caméra et compagnie. Et les trois persos, t'es obligé de jongler avec les trois en permanence non? [Traduction : si j'veux jouer qu'avec la nana, c'est pas possible ou alors si mais je m’handicape beaucoup?...XD]

Bon après j'suis encore loin d'être sûr de m'le prendre, surtout si c'est pour récompenser financièrement NISA d'avoir fait de la merde avec la trad' alors que XSEED a toujours fait un boulot impeccable sur les jeux Falcom (Ys, Legend of Heroes)...

Au passage, Felghana est pas mal et a bel et bien ce même focus sur les combats de boss même si je l'ai trouvé un peu frustrant par moments. Je te le recommande mais il faut savoir que c'est un jeu qui va bien plus droit au but que ce que tu décris sur Ys 8. Il y a bien deux-trois quêtes annexes mais on est loin du niveau d'un JRPG. Perso', je trouve ça appréciable d'avoir un jeu qui sait où il va et t'alourdit pas de trucs annexes pas forcément intéressants mais que tu fais par compulsivité. Cette simplicité est probablement due au fait que c'est un remake de Ys 3 sur SNES mais j'crois que Ys : Origin a une même philosophie sans être un remake d'un ancien Ys donc c'est également un choix de la part de Falcom.

La 3D ne m'a posé aucun problème. T'as un système de lock qui te permet de ne pas perdre de vue ton ennemi. En fait, on a d'éventuels soucis de caméras avec des ennemis lambdas qui font des dashs pour se retrouver dans ton dos, pour le reste, je n'ai rien détecté de foncièrement gênant.

Pour le choix des persos, ben en fait si tu joues avec la nana contre un monstre sensible au gros bourrin, forcément, tu lui feras très peu de dégâts mais à côté, le gros bourrin attaquera aussi le mob donc au final, il n'y aura pas trop de gros soucis. Ceci dit, dans les niveaux de difficulté les plus élevés, t'as intérêt à utiliser le perso qui exploite la faiblesse adéquate pour être le plus réactif possible parce que chaque combat est quand même redoutable et peut vite tourner au vinaigre.

Pour les combats de boss, difficile à dire, j'ai fait ma première run en Cauchemar donc oui, j'ai du les recommencer plusieurs fois avant de réussir à les vaincre. Ca peut du coup être frustrant mais une fois qu'on réussit enfin à les vaincre sur le fil du rasoir, c'est juste super jouissif. Après là, j'en suis à ma deuxième run en hard donc forcément, c'est plus facile car déjà, les boss tapent moins fort et ensuite, je les connais déjà un peu. Du coup, difficile pour moi de répondre à cette question, d'autant plus que j'ai été élevé dans la souffrance de cette façon par la saga des Souls, du coup, j'encaisse beaucoup mieux les game over en boucle qu'auparavant. Je peux néanmoins dire que les boss vers la fin du jeu sont une véritable purge en Cauchemar !

Pour ce qui est du contenu annexe du jeu, justement, le jeu te pousse naturellement à faire tout son contenu annexe car à chaque fois, ça apporte vraiment quelque chose. Les quêtes du style "récupérer X objets" ne sont pas vraiment un problème car en général, on possède déjà tout sur soit ou alors, on peut les troquer au village et les quêtes du style chasse au monstre au lieu de nous proposer de tuer x monstres car voilà nous font affronter des monstres uniques plus puissants que nous, ce qui rend les combats intéressants à faire aussi. Et comme je l'ai dis pour le reste, ça approfondi les personnages ou améliore le village : il n'y a vraiment rien qui est inutile dans ce jeu et je pense que c'est le premier jeu à ma connaissance qui intègre aussi bien ses quêtes annexes.

Merci des réponses!

Pour la difficulté des boss, moi aussi je comprends tout à fait les aspects challenge et apprentissage sur lesquels ils sont basés. Galérer dessus et comprendre comment ils fonctionnent pour les buter c'est très satisfaisant! C'est juste que j'avais trouvé certains patterns pas toujours bien télégraphés, ou les hitstun abusés parce que tu te prenais des coups à la chaîne si t'as le malheur de te prendre le premier coup d'une attaque multiple, ce genre de trucs quoi.

Les patterns mal télégraphés, c'est plus les gros monstres que les boss qui ont ce soucis-là, je trouve. Ce qui les rend plus dangereux qu'eux, au final. XD

Ah par contre, oui, les coups à la chaine, t'y auras droit contre certains boss. Ca m'a foutu de ces sueurs froides, parfois. XD

Je viens de finir Fate/Stay Night. Ca valait absolument pas le coup, mais je peux au moins expliquer pourquoi c'est le visual novel le plus mauvais et le plus sur-côté que j'ai jamais pu lire et pourquoi vous feriez mieux d'économiser votre temps et votre sanité au lieu de vous embêter avec cette daube. Le concept de base est intriguant mais il est complètement gâché pour plein de raisons.

Raisons techniques (pas de spoilers)

-La première et principale raison pour laquelle j'ai commencé à décrocher sérieusement est que le rythme de la narration est catastrophique. Pour décrire une action ou une pensée simple, t'as droit à des pavés et des pavés de texte qui auraient pu se résumer très simplement. C'est très très ennuyeux, je m'étais pas autant fait chier depuis la fois où j'avais du lire Thérèse Raquin de Emile Zola à l'école.

Du coup, même pour des scènes d'action qui sont censées être très rythmées, tu as des pages et des pages de blabla répétitif et redondant. Ils ont réussi à rendre même des scènes d'action méga chiantes, c'est dire le niveau ! Et pourtant, à côté tu vois qu'ils ont fait un sacré boulot de pseudo-animation avec des effets visuels et de caméra pour que ces scènes soient visuellement intéressantes. Quel gâchis...

-Les tonnes de séquences bouche-trou inutiles. C'est censé être un VN avec de l'action et de la tension, et pourtant tu passes genre 70% du temps dans cette saloperie de cuisine ou de salon à voir Emiya Shirou, le personnage principal, préparer à bouffer puis manger. T'as aussi quarante douze mille flashbacks qui répètent sans cesse exactement la même chose au sujet d'Emiya. Sans compter les scènes où l'on t'explique en détail et de façon très encyclopédique et ennuyeuse comment fonctionne l'univers du jeu ainsi que ses règles alors que tout ça ne sert strictement à rien.

Ces scènes sont complètement inutiles, tuent toute tension et ne sont même pas immersives puisqu'elles n'arrivent à rien faire de constructif, si ce n'est me faire me rendre compte que Nasu, l'auteur, était sûrement payé au mot et a fait comme n'importe quel étudiant à qui on dit que sa dissert' de philo est pas assez longue, c'est à dire remplir avec du blabla inutile et répétitif. C'est le genre de longueurs qui se feraient complètement allumer dans n'importe quel film/animé/etc. ; que cela soit pas un deal-breaker pour ce VN en dit long sur les standards de la communauté.

J'avais fait Ever17 et ses "kick the can" lents, la première partie de Steins;Gate m'a pas du tout gêné, et j'ai même terminé tout YU-NO sans guide alors que je trouve la plupart des mécanismes de point&click et de jeu d'aventure complètement pourris et à reléguer aux poubelles de l'histoire, mais là c'était vraiment pas possible. J'ai du me résoudre à fast-forward le texte parce que le jeu m'énervait trop avec son blabla inutile sans fin, chose que j'aurais jamais imaginé faire avant dans un VN. J'ai donc "terminé" le jeu en ~21 heures et ce alors que j'ai skip la plupart des trucs qui servent à rien, mais FSN, t'es censé te le coltiner pendant 50-60 heures...

-La traduction n'a aucune saveur, on dirait une fansub à deux francs six sous des années 2000 faite par des extrêmistes de la traduction littérale. Je ne sais pas combien de fois j'ai lu un morceau de dialogue et n'ai pas pu m'empêcher de me demander quel être humain parle réellement comme ça dans la vraie vie. T'as des phrases aussi qui veulent pas dire grand chose, genre le "Denial by consensus of the colony that eliminates all honor" qui m'avait bien fait halluciner tellement ça veut rien dire. Nan, même avec le contexte ça n'a strictement ni queue ni tête. Et t'as quarante douze mille "It can't be helped", phrase à deux balles typique que tu retrouves dans les mauvaises traductions amateur qui pigent pas que "Shikata ga nai / Shou ga nai" sont des expressions courantes et idiomatiques en japonais mais que les répéter sans variation aussi fréquemment en anglais c'est méga relou.

-Les boîtes de texte en mode NVL plutôt que ADV. J'ai rien contre les boîtes NVL dans le principe si elles sont bien utilisées (genre dans Katawa Shoujo t'avais une alternance NVL/ADV maîtrisée), mais là ça ne fait qu'exacerber le côté chiant du texte, puisque t'as vraiment littéralement des pavés de texte mal écrits/traduits à faire passer ligne par ligne plutôt que d'avoir le rythme de lecture plus dynamique et l'impression de progression des boîtes de dialogue ADV.

-Ensuite, la structure des routes est inadaptée au scénario. Il y a un prologue, puis quelques jours in-game communs à toutes les routes, puis chacune des trois routes se séparent et font leur vie et peuvent être assez différentes les unes des autres. Mais du coup, t'as carrément des personnages qui n'apparaissent pas d'une route à l'autre alors qu'ils n'ont aucune raison de ne pas exister. Les raisons exactes qui font que les évènements diffèrent d'une route à l'autre sont pas du tout expliqués non plus. C'est des "What if ?" sauf que le "if" est jamais vraiment explicité.

Dans la version de base de FSN, il faut faire les trois routes dans l'ordre (Fate → Unlimited Blade Works → Heaven's Feel) ; dans le remake Realta Nua (version à laquelle j'ai joué), tu peux choisir à ta guise même si c'est recommandé de suivre cet ordre parce que la première route pose les bases et explique plein de trucs. Les fans diront que Fate est pas ouf mais nécessaire pour apprécier UBW et HF et que ce sont ces routes qui sont bien. Alors déjà, devoir te coltiner un tiers d'un jeu de 60 heures en sachant qu'il est censé être mauvais juste pour avoir droit aux bons morceaux après je trouve ça honteux et inacceptable, mais en plus, honnêtement, Fate est juste plus merdique que les deux autres routes, qui elles sont moins mauvaises mais ont exactement les mêmes tares d'écriture citées plus haut.

Ah, et y a pas de True Route, donc le end-game est pas méga satisfaisant. Non pas qu'il aurait pu l'être en vue de la qualité médiocre de l'écriture, mais bon.

-Le système de choix est complètement pété avec ses quarante douze mille bad ends. FSN a plein de bad ends tout au long de ses routes. Dans l'idée c'est pas trop grave si chacune des bad ends est logique, méritée, intéressante et bien explorée avec toutes les conséquences de ton choix qui se déroulent. En pratique, c'est pas du tout le cas. Déjà la plupart des bad ends, ça va pas plus loin que le "You Lose !" et écran noir immédiat. Ensuite, t'as des bad ends qui n'ont absolument aucune logique par rapport à ton choix. Tu peux tirer à pile ou face au lieu de réfléchir que t'aurais plus de chances de trouver juste. La logique et le bon sens ne sont pas récompensés et t'es souvent puni parce que tu préfères ne pas faire de choix suicidaires ou stupides.

Autre problème des choix, qui lui est lié au fait que chaque route a une fille en focus, comme dans un dating sim. Les choix doivent donc se faire en fonction des points d'affection qui sont attribués aux waifus du jeu, et non par rapport à la logique ou à ce que n'importe quelle personne censée ferait à la place d'Emiya. Le plus agaçant avec ce système, c'est que t'as dans chaque route des checkpoints qui vérifient le nombre global de points d'affection que t'as et si t'atteins pas les prérequis, tu te prends un game over automatique dans ta face ou bien un faux-choix où toute possibilité mène à une bad end. Pire encore, ces prérequis de points d'affection ne concernent pas que l'héroïne de la route, ça serait trop facile. Nan nan, 'faut aussi que tu dragues d'autres nanas à côté.  Ca n'a juste aucun sens et est complètement inapproprié pour un concept scénaristique comme celui de FSN.

-J'ai joué à la version Relta Nua sans activer les patchs pour les H-scenes, mais apparemment elles sont nulles. De toute façon, je vois même pas pour quelle autre raison que "Il faut vendre notre jeu aux otakus" tu aurais de telles scènes dans le monde de FSN.

-Les passages "comiques" le sont pas du tout. C'est des scènes clichés vues et revues tirées de mauvais animés/mangas harem sans aucun twist ou subtilité.

Scénario : (spoilers)

Spoiler:

tl;dr : Bref, j'peux pas blairer ce jeu mal rythmé, mal écrit, au scénario et personnages inintéressants et/ou clichés et au game design douteux et j'pense qu'il mérite pas du tout les éloges qu'on peut lui donner. Je retoucherai jamais à un truc écrit par cet escroc de Nasu.

J'm'essaie à pas mal de jeux en ce moment :

Horizon Chase Turbo : C'est clair que c'est dans la lignée de Outrun et Hang-On! En termes de feeling, de sensations et de maniabilité on est vraiment dans la course arcade de l'époque, et ça fait plaisir.

On ressent quand même que c'est à la base un jeu mobile dans les visuels et le game design. Autant les visuels je les trouve très bien, avec une simplicité qui marche, des couleurs agréables et beaucoup de variété dans les décors, autant les quarante douze mille trucs à débloquer, les upgrades tout ça, ça me branche pas du tout.

Heureusement qu'une fois dans une course, on oublie tout ça et on s'amuse à conduire! Pour l'instant, je n'ai pas cherché à revenir sur des courses déjà terminées pour maximiser le score et choper toutes les pièces mais bon on verra bien quand j'aurais terminé toutes les courses. Là j'essaie quand même de récupérer un max de pièces mais si j'réussis la course sans toutes les avoir, j'passe à la suite quand même.


Monolith : Les roguelites et les twin-stick shooters c'est pas ma came habituelle, mais celui là est pas mal et on voit bien des influences shmup dans les patterns des boss. Il est plutôt agréable à jouer, pas prise de tête avec quelques éléments de Quality of Life très appréciables genre la téléportation sur les zones déjà explorées de la map.


Shantae Half-Genie Hero : Ca fait plaisir de retrouver cet univers que j'aime bien et son humour toujours aussi efficace! Par contre, mécaniquement c'est la régression par rapport à Pirate's Curse, voire même par rapport à du Risk's Revenge.

Déjà exit les équipements de Pirate's Curse qui s'utilisent instantanément et ont une belle synergie, retour aux danses/transformations qui cassent le rythme du jeu et ne peuvent pas se combiner.

En plus de ça, le design des niveaux est assez particulier : on a des stages linéaires séparés les uns des autres sur une world map au lieu du grand monde interconnecté de Risky's Revenge ou du premier Shantae. Pirate's Curse avait aussi des îles séparées les unes des autres, mais on pouvait quand même explorer un peu au sein de chacun d'entre elles. Ici, pas vraiment. En plus de ça, t'as des passages où tu sais que tu dois revenir un peu plus tard avec une transformation pour débloquer la suite de l'aventure, et le côté très linéaire des niveaux rend ce backtracking bien relou. En plus de ça, le level design des quelques niveaux que j'ai fait est très stop&go avec des obstacles qui t'obligent à t'arrêter et attendre plusieurs secondes qu'ils se désactivent pour que tu avances. J'aime pas du tout ces cassures de rythme, et j'espère que ça sera pas comme ça pendant tout le jeu.

Puis y a un défaut qui est là depuis le début et qui n'a toujours pas été corrigé : les ennemis avec quarante douze mille PVs. Alors j'ai bien senti le coup venir donc j'ai vite upgradé ma vitesse d'attaque pour régler un peu le problème, mais c'est quand même fou que même une décennie et trois jeux après, ils ont encore des éponges à vie dès le début du jeu.

Remarque à part, je préfère les artworks de Pirate's Curse qui sont bien plus sexy mais la direction artistique globale de ce jeu là est sympathique malgré la comparaison. Et les musiques sont pas mal du tout comme toujours.


Et niveau shmup aussi :

DoDonPachi II : Bee Storm : Alors, les musiques sont loin d'être mémorables, les graphismes semblent pas aussi soignés que du DDP malgré des reprises d'assets, mais d'un point de vue mécanique c'est le DDP avec le système de tir le plus fun que j'ai pu essayer! Tu grazes et ça te donne des bombes, ça me rappelle Graze Counter sans les hyper et c'est très fun comme système.

Les patterns semblent pas toujours adaptés contrairement à du Psyvariar/Graze Counter où t'as des rangées de tirs longs pour que tu puisses les graze aisément et j'crois pas qu'on puisse graze les ennemis mais ça marche plutôt bien quand même dans l'ensemble.

Super Galaxy Squadron EX Turbo : J'suis un peu mitigé sur ce jeu. Les graphismes en pixel-art sont superbes, les items à collecter donnent vraiment envie de se faire un crédit et il y a une grande variété de vaisseaux à choisir.

Le souci est que la plupart des vaisseaux que j'ai essayé sont pas terribles donc j'reste sur le premier qui est pas trop mal au lieu d'expérimenter, et que le level design est juste sans saveur. Y a pas vraiment d'instants mémorables et on fait que détruire des vagues où les ennemis ont des designs différents mais semblent se comporter et s'aborder de la même façon donc on a une impression de répétitivité qui s'installe très vite. Pas de mid-boss, que des décors dans l'espace jolis mais redondants. En plus les stages sont un peu trop longs, avec un run qui dure ~35 minutes et un dernier boss qui est bien plus due et bordélique que les stages d'avant où tu te fais chier.

Heureusement, y a un mode Endless avec plein de vagues d'ennemis qui montent en difficulté qui fait un peu office de défouloir. Le système d'Hypers/Overdrive du jeu est à mon avis plus plaisant à utiliser dans ce mode là.

Tatsujin/Truxton : J'ai une très mauvaise opinion de sa suite alors il fallait que j'voie si le premier épisode méritait quand même qu'on s'y attarde ou pas. Bah franchement, j'ai fait quelques crédits juqu'au premier boss, et j'ai envie de plus jamais y rejouer tellement c'était mauvais. Il y a tout plein d'erreurs et d'aberrations de level-design, ce qui en fait un très bon example de ce qu'il faut pas faire quand on crée un shmup :

-Déjà rien qu'une des premières vagues du jeu c'est juste un ennemi popcorn facile à vaincre qui spawne à gauche, puis à droite, puis à gauche, puis à droite...genre 15 fois. Super comme entrée en matière.

-Et juste après c'est deux espèces de midboss quarante douze mille fois plus résistants qui déboulent. Si t'as pas un bête d'autofire, ils durent vingt piges. J'en avais tellement marre que je leur balançais des bombes dans la tronche juste pour qu'ils disparaissent enfin de ma vue. Et même ça c'était pas suffisant.

-En fait, tout le level design du premier niveau (et peut être de tout le jeu?) est comme ça : des ennemis pourris super faciles à vaincre et qu'on te balance de façon répétitive à la chaîne et d'un coup un enemi bien balèze qui a beaucoup plus de santé, peut aller assez bas dans l'écran et arrive en groupe avec des potes identiques histoire de te faire paniquer, puis ensuite retour aux ennemis de base ennuyeux et trop faciles. Y a aucune progression logique et croissante, ça n'a pas de sens. En plus certains des midboss ont des attaques avec deux tirs longs qui te donnent l'impression que tu peux te faufiler entre les deux mais y a pas moyen avec ta hitbox gigantesque.

-Le premier stage est loooooong. 5 interminables minutes avant d'affronter le boss, avec trois mid-boss parsemés durant le stage, c'est n'importe quoi. Ah, et la meilleure? Y a des checkpoints quand tu meurs. Histoire que ça soit encore plus long.

Peut être qu'ils ont fait quelques bons jeux après comme Bastugun ou Outzone mais dans le fond j'suis très content que Toaplan ait mis la clé sous la porte parce que des jeux mous du genou comme ça, ça mérite pas de marcher en arcade, et parce qu'on a pu ainsi avoir des shoots CAVE et Raizing qui sont quand même sacrément mieux rythmés. Idem pour Takumi et le Air Gallet de Gazelle.

Ca serait pas si embêtant si la suite avait justement beaucoup corrigé les choses et que ce premier épisode n'était qu'un premier jet qui a besoin d'être amélioré mais non, le 2 il est tout aussi naze, si ce n'est pire. Donc tout ce que j'ai cité ce n'est pas juste des erreurs de débutant, c'est carrément des choix (pourris) volontaires et assumés de game design. @_@

Thunder Force 5 : A part un peu du AC, j'ai pas beaucoup joué aux Thunder Force mais j'sais qu'il y a des fans par ici, et j'avais bien aimé certaines des musiques de la série. Niveau mise en scène y en a un peu donc ça peut toujours être une bonne source d'inspiration.

Le AC avait trop de passages où t'es obligé de te faire niquer par un truc imprévisible au premier coup donc j'ai lâché l'affaire; ici ça se ressent moins j'ai l'impression mais c'est toujours pas ça. Entre le mid-boss poisson qui te fonce dessus au lieu de se mettre sur les warnings affichés à l'écran, la séquence dans la forêt où les feuilles te cachent la vue, le boss de l'océan et son laser qui sort sans trop prévenir, la moto un peu confuse à gérer du stage de la ville, tu sens que l'espace est trop limité pour les gros boss qu'ils voulaient mettre et que c'est pas toujours bien télégraphé.

Sinon perdre l'arme que t'as quand tu meurs c'est vraiment con comme système quand tu as une variété d'armes qui auraient pu être utilisées en fonction des situations. Après le Free Range a l'air bien pété quand même donc c'est surtout perdre cette arme là qui est embêtant.  Et histoire de fiche la rage encore plus, le jeu spawn des tonnes de Craw dont t'as pas besoin mais te donne des bonus d'arme au compte-goutte.

J'suis sur la version US et j'vois le nom de Working Designs dessus donc peut être qu'ils ont flingué l'équilibre du jeu comme ils font d'habitude, mais en tout cas j'ai pas trop trop envie de continuer à y jouer.

Pawarumi : Au début, il est vraiment particulier à prendre en main comme jeu. J'avais l'impression d'avoir intellectuellement et mentalement regressé sur mes débuts, mais une fois qu'on s'y fait, la flexibilité du système de jeu rend les parties assez dynamiques. On switche sur de la recharge de shield si on s'est fait toucher et on peut s'essayer à recharger la super si besoin est ou taper fort sur les ennemis avec le crush.

L'interface aide vraiment beaucoup à identifier quelle couleur fait quoi en fonction de notre tir actuel, c'est un élément ergonomique très bien pensé! Et les vagues ennemies varient bien les couleurs aussi donc on change souvent notre tir.

J'ai pas trop cherché à scorer pour l'instant à part 2-3 supers bien placées, le système étant déjà un peu compliqué à appréhender comme ça, et parce qu'apparemment y a beaucoup de boss milking, ce qui est juste hors de question pour moi, mais en pure survie c'est pas mal! Je regrette juste qu'un peu trop d'ennemis aient tendance à nous rentrer dedans par les côtés en bas de l'écran et le bas de l'écran est donc moins safe que dans un shmup TATE mais c'est rien de rédhibitoire.

Niveau ambiance et mise en scène c'est du beau boulot aussi! Après comme l'ensemble se veut plutôt sérieux et un peu froid ça manque un peu de passages grave stylés ou qui seraient parfaits dans un film d'action, comme les intros de boss de G-Darius par exemple. Niveau level-design par contre, la mise en scène aide à bien varier les situations (mines, rocher, keylock, etc.) et ça c'est cool.