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| Hunter J | |
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Hunter J Nouveau Membre
Age : 32 Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 06/04/2012 Nombre de Shinies : 24 ancienne/hasard
| Sujet: Re: Hunter J Jeu 24 Mai 2012 - 18:15 | |
| Kungfouine Surnom : Lei Genre : Femelle Nature : Docile Niveau d'obtention : 32 Moyen d'obtention : Tour Dragospire, capturée à la Scuba Ball Version du jeu : Blanche Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : 15 863 rencontres Récit de capture : Après une très courte pause d’à peine deux semaines, durant laquelle je ne fus pas avare d’attentions à l’égard de mes nouveaux trésors, je n’y tins plus et dépoussiérai mon équipement de chasse. J’avais consciencieusement étudié la 5ème génération et isolé quelques cibles qui avaient éveillé ma convoitise. Parmi celles-ci, Sorbébé avait littéralement ravi mon cœur. Cette recherche devait être ma toute première sur 5G, et marquer l’obtention de mon 25ème shiney. Je suis de l’avis assez extrémiste qu’il faudrait revenir aux étoiles stylisées de la 3G, les trouvant de moins en moins esthétiques au fil des générations. Cependant, je n’allais pas bouder la 5G et son affriolante pléthore de nouveaux shineys pour autant. Les deux meilleurs endroits pour shasser Sorbébé se trouvaient être l’entrée de la Tour Dragospire et le Hangar Frigorifique, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients. Le Hangar, avec son haut taux de Ponchien, n’éveillait en moi qu’un enthousiasme modéré, quant à la Tour, elle abritait des espèces fort enviables, mais les Sorbébé n’y séjournaient qu’au cours de la saison froide. En allumant ma DS, j’eus l’excellente surprise de constater qu’Unys était enfoui sous la neige (évidemment patate, on est en avril). Je quittai sans regrets l’antre de Cobaltium dans laquelle je campais depuis un an et m’envolai vers Flocombe. Là, je fis une petite reconnaissance de terrain. Aucun des Pokémon apparaissant dans cette zone ne pouvait, à proprement parler, être qualifié d’indésirable, mais avec un repousseur level 32 voire 31, je pouvais limiter efficacement l’intrusion de Vivaldaim, faisant ainsi remonter le taux des autres espèces, et en conséquence de Sorbébé. Je décidai également de me munir d’un joli sourieur mâle afin de racoler de le nénette. Après avoir, au prix de bien des efforts, capturé un Chinchidou mâle doté de la capacité requise et facétieusement surnommé Maroufle, auquel je fis prendre quelques niveaux pour qu’il puisse faire office de repousseur, je m’estimai fin prête et me mis en chasse. Les rencontres n’étant pas assez fréquentes à mon goût, j’allai cette fois me procurer une flûte blanche auprès du gentil monsieur à lunettes noires de la Route 13, d’ont l’unique vocation est de vous refourguer les trucs qu’il trouve par terre. Étant donné qu’il me fallut renoncer à la Boule Fumée, et certains Vivaldaim semblant nourrir une profonde antipathie à l’encontre de Maroufle, je finis par faire évoluer celui-ci, afin d’éviter qu’il ne se fasse descendre par un Pied Sauté bien placé toutes les dix rencontres, faute de pouvoir fuir. Ces préparatifs terminés, je me mis à l’œuvre sans perdre davantage de temps. J’étais assez emballée par cette recherche, ma toute première par rencontres, qui plus était dans une zone comprenant pas moins de quatre espèces. Bien sûr, j’espérais tomber sur ma cible, mais j’avais le pressentiment que je n’échapperais à la petite fouine adepte d’arts martiaux, qui, par ailleurs, était loin de me rebuter, au même titre que l’ourson enrhumé. J’avais plus de réserve quant à Vivaldaim, que je comptais shasser plus tard, ailleurs. Mon chiffre augmentait cependant sans qu’aucune bestiole étoilée ne pointe le bout de son nez. Après la déferlante brillante qui m’avait submergée en mars et mes deux shineys hasard à un jour d‘intervalle, ce n’était qu’un juste retour des choses, et cette accalmie était plus que bienvenue. Bien résolue à atteindre mon objectif avant la fin de l’hiver, j’avais adopté un rythme de croisière de plus de mille rencontres par jour. Mon enthousiasme était tel, qu’il gagna ma reine, qui se mit en tête de s’essayer au Shiney Hunting pour le première fois de sa vie. S’essayer est le mot, puisqu’elle me fit savoir en pleurnichant le lendemain même qu’elle était découragée. Pour ma part, je ne faiblissais pas. Je finis même par attraper la crève, sans doute par autosuggestion, à force de voir mon avatar courir en short sous la neige. Game Freak aurait quand même pu prévoir un garde-robe un peu plus fourni pour l’hiver, je conçois combien c’est capital qu’une héroïne de jeu vidéo ne force pas sur les vêtements, mais quand même. Lors de ma petite escapade parisienne avec mon meilleur ami, j’emportai ma DS, espérant mettre la main sur un shiney durant l’interminable trajet en train, malheureusement mon estomac ne l’entendit pas de cette oreille (ah, c’est moche le mal des transports). Le printemps approchait à grands pas, mais je n’en démordais pas pour autant. Le 28 avril, je passai une bonne partie de l’après midi à me régaler de vidéos de ratage de shineys sur YouTube. Enfin, pour être honnête, si certaines me faisaient ricaner méchamment, la plupart m’emplissaient de sympathie pour le malheureux shasseur victime de sa malchance. Afin de ne pas connaître une déconvenue semblable, je me promis de ne pas appuyer sur fuite, ne pas essayer d’affaiblir ma cible avec un Pokémon level 100 comme le mec là, avec son Coraillon, et ne pas jeter ma console contre le mur sous le coup de l’émotion lorsque le moment viendrait. J’ignorais qu’il viendrait si tôt. Le soir même, alors que je regardais la télé dans le salon, je baissai les yeux vers ma console pour voir cette ravissante petite Kungfouine bleu et blanc cassé faire irruption sur mon écran. C’est le tout premier shiney 5G dont j’assiste à l’apparition, et j’ai le souvenir physique du frisson glacé qui se coule le long de mon épine dorsale. Je file dans ma chambre pour immortaliser la capture. Étant sur DS Tank, l’image est grisâtre et manque de luminosité, mais les couleurs de la petite restent immanquables. Après avoir raté deux berceuses, Maroufle se retrouve proprement mis au tapis par une Forte-Paume particulièrement bien située (« Prends ça, maroufle !»). Il semblerait que la demoiselle ne soit pas le mois du moins du monde affectée par le charme inné de notre séducteur. Ma Chapignonne Prima Rosa reprend le flambeau et se charge d’envoyer la mutine au pays des songes, et la Scuba Ball que je lui lance lui sera un berceau douillet. Sur le moment, je baptise la petite Yu Lai, elle ne prendra le nom de Lei qu’une fois réunie à sa sœur. Je regarde la jolie combattante à la sixième place de mon équipe. Elle est docile, et son péché mignon est sa gloutonnerie. Je suis attendrie, je suis heureuse, et je ne regrette rien. Je calcule le nombre de rencontres effectuées : 15 863, mon plus gros chiffre jamais comptabilisé jusque là. L’hiver touche à sa fin, mais ma ténacité est loin d’être épuisée. Sans perdre un instant, je me remets en chasse. Date de capture : 28 avril 2012, à 21h55 Photos :- Spoiler:
Les jumelles s'en mêlent ! (Oui, je crains.)
Dernière édition par Hunter J le Ven 8 Juin 2012 - 21:07, édité 2 fois | |
| | | Hunter J Nouveau Membre
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| Sujet: Re: Hunter J Jeu 24 Mai 2012 - 18:22 | |
| Shaofouine devenue Surnom : Mei Genre : Femelle Nature : Douce Niveau d'obtention : 33 Moyen d'obtention : Tour Dragospire, capturée à la Soin Ball Version du jeu : Blanche Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : 738 rencontres Récit de capture : Le soir même de la capture de (la future) Lei, après avoir libéré une place de mon équipe pour accueillir un éventuel deuxième shiney, je reprenais ma recherche. J’étais bien loin d’avoir perdu tout espoir de débusquer ma cible avant la fin de l’hiver. J’avais gardé à mes côtés ma petite Lei, que je ne manquais pas d’admirer toutes les dix rencontres (c’est ça, aussi, quand on ne s’accorde pas un temps pour gagatiser devant son nouveau bébé entre deux battues de chasse). Le lendemain après-midi, j’étais sur l’ordi, en train de regarder une vidéo d’un grand SH qu’on ne présente plus tout en augmentant mon chiffre, quand mon frère fit irruption avec un copain. Agacée par leurs allées et venues, je battis en retraite dans ma chambre, et m’affalai sur mon lit avec ma DS. Quelques rencontres à peine, et j’ai cette vision invraisemblable. J’ai d’abord, durant une fraction de seconde, un sentiment de déjà vu. Peut être suis-je en train d’assister de nouveau à l’apparition de Lei. Une hallucination. Puis je retrouve la lucidité. Je me trouve face à une seconde Kungfouine shiney, c’est indubitable. J’émets un son inarticulé qui traduit mon incrédulité. Si tôt ? Mais surtout, encore ? Sans un regard de plus pour la bête, j’abandonne lâchement ma DS sur mon bureau et descend m’installer à l’ordinateur. Je tape sur le moteur de recherche « prénoms chinois ». Une fois seulement mon choix arrêté je retourne à la petite Kungfouine qui fait des bonds d’impatience sur mon écran. J’ignore vraiment pourquoi j’ai ressenti le besoin de faire ç à ce moment là, je crois que j’avais besoin de retrouver mon calme. La capture peut désormais commencer. Une fois n’est pas coutume, Maroufle se retrouve à communier intimement avec le sol, après m’avoir donné une nouvelle preuve de son incompétence (décidément, il n’en rate pas une ce pauvre Maroufle, enfin non, il les rate toutes, oh, oh, oh). Sans doute que ces dames doivent avoir de la rancœur à son égard pour une raison ou une autre. J’opte pour une Soin Ball qui s’accordera aux couleurs de Shaofouine, et l’affaire est dans le sac. Le surnom que j’ai retenu pour elle est Mei, quant à sa petite jumelle, elle sera rebaptisée Lei, de façon à ce que leurs noms soient assortis. Le choix de l’origine chinoise des surnoms ne doit pas être un mystère, la Chine étant le berceau du Kung-fu et du Shaolin. La petite Mei est douce, une nature certes peu avantageuse, mais afin de rester cohérente avec les couleurs de sa ball, c’est elle que j’ai décidé de faire évoluer, sans compter qu’elle fait image de grande sœur affectueuse et attentionnée. Je ne suis pas fâchée de ce « doublon », qui m’a permis de compléter une bien belle famille que je n’aurais sans doute pas eu la présence d’esprit de shasser autrement. Cependant, le printemps est aux portes, et il me reste à peine plus de 24 heures pour espérer mettre le grappin sur Sorbébé, autant dire que mes chances sont maigres. Mais abandonner maintenant n’aurait pas de sens, et je n’aurais pas la satisfaction de me dire que je suis allée au bout des choses. Sans m’encombrer de la moindre illusion, je poursuis ma quête. Date de capture : 29 avril 2012, à 17h51
Dernière édition par Hunter J le Ven 8 Juin 2012 - 21:01, édité 1 fois | |
| | | Hunter J Nouveau Membre
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| Sujet: Re: Hunter J Jeu 24 Mai 2012 - 18:33 | |
| Vivaldaim Surnom : Snow Drop (perce-neige en Anglais) Genre : Mâle Nature : Naïf Niveau d'obtention : 32 Moyen d'obtention : Tour Dragospire, capturé à l'Honor Ball Version du jeu : Blanche Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : 1296 rencontres Récit de capture : Flanquée de mes deux petites Chinoises pour me mettre du baume au cœur, je continuai à écumer méthodiquement les hautes herbes. Je ne m’attendais désormais plus à ce qu’un shiney se manifeste, et ne poursuivais mes recherches que de façon symbolique. La nuit du 29 au 30 mars, je rêvai que je rencontrais, en compagnie de ma reine, un Vivaldaim shiney mâle que je capturais, tout en expliquant à celle-ci de mon air le plus doctoral que je comptais le faire évoluer… en Pyroli avec une Pierre Feu. C’est d’une logique implacable. Je crois que dans mon subconscient, j’associe les différentes formes saisonnières de Vivaldaim à la famille d’évolution d’Evoli, mais je ne vais pas m’attarder là-dessus. Le 30 soir, je me mis en mode bourrine devant un film, bien décidée à shasser jusqu’à minuit tapantes. A chaque minute qui passait, mes chances et mes espoirs de rencontrer un shiney avant le dernier flocon de neige s’amoindrissaient. Jusqu’à ce que petit faon à la fleur rose se matérialise devant moi, superbe dans sa robe hivernale. Je poussai un « Shiney ! Shiney » qui ne manqua pas de faire prendre peur à ma mère, demandai la permission de mettre le film en pause, et me ruai en trombe dans ma chambre. Un Vivaldaim. Malgré mon repousse visant à en éloigner un grosse partie. Un mâle. Malgré mon joli sourieur (ouh, le coquinou, tu sais c’qu’est bon toi !). Sans doute , dans l’absolu, le Pokémon qui à l'origine me laissait le plus tiède. Alors pourquoi suis-je ivre de bonheur ? Cette fois, Maroufle parvient à endormir le petit, évitant ainsi le malencontreux échec d’un Pied Sauté, qui aurait précipité les événements vers une conclusion désastreuse. J’hésite entre la Soin Ball et l’Honor Ball. S’agissant d’un mâle, j’opte finalement pour la seconde, pensant le faire évoluer. Aucune résistance du côté du petit Vivaldaim. Je passe sur le surnom, n’ayant pas la moindre idée sur le moment. Je regarde à la sixième place de mon équipe, bien entendu laissée libre en prévision d’un shiney. Naïf. Un petit ingénu, donc. Mon Haydaim s’envole à tire d’ailes. Il n’est pas question que je fasse évoluer ce petit bout là. Dommage simplement pour la ball : la Soin lui irait à ravir. Après avoir longtemps tergiversé sur le surnom, je finirai par baptiser le petit faon Snow Drop, soit perce-neige en Anglais, puisqu’il est arrivé le dernier jour de l’hiver. Quant à mon rêve prémonitoire… encore un coup de mes dons de clairvoyance ? Fidèle à mes principes, je continuerai mes rencontres jusqu’à minuit sonnante. En fin de compte, le bilan de mes recherches à la Tour Dragospire est très positif : trois shineys en l’espace de trois jours. A croire que les bêtes brillantes tombent par lots chez moi. Au total, j’aurait comptabilisé 18 234 rencontres (en comptant celles effectuées après la trouvaille de Snow Drop), soit en moyenne un shiney toutes les 6000 rencontres (m’alors pour une moyenne, c’t’une moyenne). Pas de grosse déception : je shasserai sans doute Sorbébé au Hangar Frigorifique, en croisant les doigts pour ne pas tomber sur plus de deux Ponchien. Toutefois, je préfère changer d’air pour le moment, et qui sait, peut être vous présenterai-je bientôt un nouveau shiney. Date de capture : 30 avril 2012, à 21h14 | |
| | | Hunter J Nouveau Membre
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| Sujet: Re: Hunter J Ven 8 Juin 2012 - 20:14 | |
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Tortipouss Surnom : Tsubomi (bourgeon en Japonais) Genre : Mâle Nature : Naïf Niveau d'obtention : 5 Moyen d'obtention : Route 201, obtenu dans une Poké Ball Version du jeu : Platine (anglaise) Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : 8015 Tortipouss vus Récit de capture : J’employai le mois de mai à rédiger enfin les récits d’obtention de mes vingt-sept shineys, à raison d’en moyenne un par jour, rognant le temps que je consacrais à cette tâche sur mes resets quotidiens. Je mettais à profit mes moments de détente pour me dédier à une toute nouvelle recherche à laquelle je m’étais réellement attelée peu après la capture de Snow Drop, dans le but de m’occuper les mains lorsque celles-ci étaient désoeuvrées. Les starters 4G étaient des cibles auxquelles je songeais depuis des années mais n’avais jamais pu m’attaquer faute de cartouche disponible : mon unique Perle contient une multitude de Pokémon que je ne peux me résoudre à perdre, si bien qu’il me faudrait une semaine pour tous les transférer en lieu sûr, sans compter que ma vieille partie a une valeur inestimable à mes yeux. Au mois d’avril, j’avais enfin contourné ce problème en me procurant une version Platine anglaise d’occasion. Parmi les trois adorables bestioles proposées en début de jeu, ma préférence alla naturellement à Tortipouss. Le starter plante était celui que j’avais choisi le 27 juillet 2007, jour de la sortie européenne de la 4G, et en ce qui me concernait, c’était la première et dernière fois que le professeur Sorbier m’avait remis un Pokémon. C’était celui qui n’était alors pas encore mon ex meilleur ami qui avait baptisé la petite Tortipouss, devenue Torterra, qui occupe d’ailleurs toujours la même place de choix dans mon cœur, et à mon corps défendant il ne me reste plus qu’un souvenir amer de cet instant. Je ne peux pas aller plus loin sans parler de Tortipouss, des raisons qui m’ont incitée à le reseter. D’abord, vous l’aurez compris, cette incommensurable connotation sentimentale que je lui attribue. D’autre part, j’ai toujours eu un faible pour le plus massif, le "quadrupède" des trois starters de chaque génération et sa famille d’évolution : Bulbizarre, Gobou, Gruikui… excepté en ce qui concerne la 2G pour laquelle je ne suis jamais parvenue à me décider. Ensuite il y a ma très personnelle interprétation de la morphologie de Tortipouss : les petites feuilles couronnant sa tête m’ont toujours évoqué les chapeaux surmontés d’une girouette dont se coiffent les personnage un peu givrés dans les dessins animés. Bref, je ne peux pas ne pas fondre devant ce genre de Pokémon. Bref, le décor est planté, mes motivations ont été exposées, passons à la substance de cette recherche. Mon rythme de shasse relativement irrégulier, puisqu’il variait en fonction du temps que j’avais à ma disposition s’étendait de 50 à plus de 450 resets par jours en de rares occasions. Malgré une cadence divisée de moitié par rapport à la grande majorité des recherches par reset, je n’étais pas martelée par l’impatience, ni minée par le découragement. J’étais consciente que chaque Tortipouss que je voyais pouvait être shiney, mais qu’il était possible que je dépasse les 20 000 sans résultat. Au cours des trois derniers mois, j’ai assisté à une évolution considérable de mon approche du Shiney Hunting. Il y a deux ans, indisciplinée comme je l’étais, j’aurais pu rendre les armes du jour au lendemain, sans même être en mesure de justifier cet abandon. A présent, si j’accorde davantage d’attention aux états d’âme qui sont les miens au cours d’une recherche, je ne laisse plus ceux-ci influer de façon négative sur cette dernière. Mieux : la recherche en elle-même ne se limite plus pour moi qu’à un simple moyen d’obtenir un shiney, elle une aventure enrichissante dont je tire une leçon et chéris le souvenir. « On peut entreprendre l’ascension d’une montagne aiguillonné par la perspective de la vue imprenable qui s’offrira à nous une fois le sommet atteint, mais ne surtout conserver de cette expérience que la fierté du souvenir de l’effort fourni. » *mode vieux mandarin chinois [off]* Bref, le shiney en lui-même est la consécration ultime de l’épreuve qu’est la shasse, mais s’il n’y avait que le trophée de la victoire qui intéressait le Shiney Hunter, il se contenterait de se servir d’un AR. Ce qui fait toute la valeur d’un shiney, c’est l’histoire dont il est indissociable, les circonstances dans lesquelles il a croisé notre route, mais je m’aperçois que je me mets dangereusement à dévier de mon récit, aussi je m’en tiendrai là en la matière. Une fois encore je nourrissais l’espoir insensé de mettre la main sur un starter femelle : j’avais un surnom absolument sublime pour une Torterra. Si en revanche, comme il était plus plausible, je tombais sur un mâle, ma décision de le faire évoluer ou non dépendrait de sa nature. Le fait que le quota de femelles représente à peine plus d’un dixième chez les starters m’a toujours répugné. Ma théorie est que la grande majorité des femelles sont prélevées dès la naissance au profit des élevages, où elles pondent jusqu’à ce qu’il ne reste d’elles que de vieilles carcasses, de façon à ce que tous le nouveaux dresseurs en herbe puissent obtenir leur starter trop cool et les shasseurs s’offrir le luxe d’un shiney. Quant aux 12,5% de femelles restantes, elles ont été écartées car jugée pas suffisamment robustes ou fécondes. Oui, mes amis, les starters femelles sont victimes d’un commerce aussi lucratif que malsain, dont nous, Shineys Hunters, sommes les premiers bénéficiaires ! *se fait embarquer par les forces de l’ordres* Veuillez encore excuser les élucubrations de mon esprit malade. Revenons à nos Frison. Mon chiffre augmentait donc lentement, mais sûrement, et franchi le cap des 7000, j’acquis la certitude que je dépasserai les 10 000 resets. J’espérais faire un chiffre qui en jette sur une recherche comme celle-ci. Il n’en fut pas ainsi. Le 5 juin, soit hier si je me situe au moment où j’écris ces lignes, je discutai un peu sur Skype avec Kumi’, qui me fit part de ses recherches en cours, toutes plus avancées que la mienne, dont Miamiasme, ce qui nous amena à disserter de la beauté sans pareille de Miasmax shiney, propre selon ses dires à ouvrir l’appétit. Pour ma part, je l’informai que j’allais atteindre les 8000 Tortipouss et que c’était « looong ». Au cours de l’après-midi, je faisais des resets sur le seul fauteuil du salon que mes chiens n’ont pas encore annexé, en tendant malgré moi l’oreille à un stupide talk show italien que ma mère affectionne particulièrement. Une cinquantenaire blonde platine saucissonnée dans un tailleur rose qui devait avoir subi plus d’opérations de chirurgie esthétique qu’elle n’en pouvait compter sur ses doigts, orteils compris, s’émouvait du destin tragique d’une adolescente ayant trouvé la mort lors d’un attentat à la bombe anonyme devant son lycée, dans une ville voisine de celle où habite ma reine. Sa meilleure amie lui avait écrit une lettre d’adieu, une lettre d’amour sincère qui était rendue publique dans une petit reportage larmoyant dans lequel on nous bombardait de photos de la défunte. Après moult applaudissements, des individus tirés à quatre épingles affalés sur des divans en cuir discouraient de cette regrettable affaire, proférant des banalités de circonstance, certains émettant même des hypothèses dignes de Sherlock Holmes sur l’identité du terroriste. J’étais un peu irritée, comme toujours face à ce genre de simagrées. J’aurais pu être cette fille qui écrit une lettre d’amour qui ne trouvera jamais son destinataire. Mes pensées partirent à la dérive, je m’évadai dans mon monde intérieur où se jouait une toute autre trame, celle d’une histoire à laquelle je réfléchissais depuis quelques jours. A chaque reset, tel un automate, je ne manquais pas de tourner les yeux vers le Tortipouss à l’écran. Je ne perdis pas une miette de l’apparition de Tsubomi. Durant une première fraction de seconde, le Tortipouss qui jaillit de sa ball me parait anormalement sombre, mais ce n’est que lorsque les étoiles viennent le nimber de leur scintillement que l’information est traitée par mon cerveau. « Oh my gad ! » Un murmure étouffé. Je ne suis pas préparée à cela. Le spectacle qui s’offre à moi dépasse de très loin mes attentes. Le bleu-vert tendant presque au turquoise est bien plus affirmé qu’il ne l’était dans mon esprit, même en considérant que je suis sur DS Lite. Je suis partagée entre la fascination que suscite en moi la créature, et la déception que m’inflige le petit signe bleu à côté de son nom : un mâle. Je file regarder l’heure sur l’horloge digitale de la cuisine : 17h30. En fin de compte, je n’aurai pas atteint le fameux 8192ème reset. On ne peut pas dire que Tortipouss ait été particulièrement conciliant, mais pas spécialement coriace non plus. Somme toute, ce chiffre de 8015 ne m’inspire pas grand-chose. Une fois dans ma chambre, après la traditionnelle séance photo, je me résigne à perdre le combat contre mon rival pour éviter de prendre un niveau trop vite. Hélas, celui-ci doit avoir eu la même idée que moi, puisque son vil Ouisticram enchaîne les Groz’Yeux, tant et si bien, qu’ayant dépensé les 40 PP de Repli, je me vois contrainte de l’achever après près de dix minutes de combat. Malgré cela, et le fait que l’espace sur la carte mémoire de mon caméscope diminue dangereusement, je m’efforce de garder mon calme. Après avoir subi les fatidiques recommandations paranoïaques de ma mère, les divagations de Cyrus et les inepties déblatérées par cet abruti de Barry qui s’imagine pouvoir capturer un Crefollet avec son Ouisticram impotent, je parviens de justesse à faire deux rencontres pour attester la légitimité de mon petit Tsubo, avant que la vidéo ne coupe. Au moment où je découvre la nature du petit Tortipouss, je sais qu’il n’évoluera pas. Naïf, tout comme Snow Drop, une nature qui ne s’harmonise guère à un fier Torterra mâle, du moins à l’idée que je m’en fais. Cela m’arrange pour être honnête, j’aurai ainsi l’occasion de reseter de nouveau ce superbe starter, et une chance supplémentaire d’obtenir une femelle. Faut qu’t’arrêtes de rêver, ma grande. Tsubomi est également bête et impulsif, à l’instar de Petrel. Un gros nigaud, en somme, tandis que Petrel serait plutôt un balourd patenté. Je terminerai simplement en disant que je suis assez mécontente du surnom Tsubomi, mais ce n’est pas faute de m’être creusée les méninges ni d’avoir épluché le vocabulaire relatif aux attributs de Tortipouss dans plusieurs langues. N’ayant pas encore effacé la partie d’origine du petit Tsubomi, je suis tout à fait disposée à l’y retransférer et à pousser jusqu’à Vestigion pour le renommer, si je devais avoir une meilleure idée dans les prochains jours. Pour le moment, Tsubomi se trouve sur me HeartGold en compagnie de Petrel et de ses comparses, où je le promène tout son soûl. Date de capture : 5 juin 2012 à très précisément 17h30 Photos : | |
| | | Hunter J Nouveau Membre
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| Sujet: Re: Hunter J Ven 8 Juin 2012 - 20:54 | |
| Lewsor Surnom : Groblebub Genre : Mâle Nature : Hardi Niveau d'obtention : 26 Moyen d'obtention : Tour des Cieux, capturé à la Super Ball Version du jeu : Blanche Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : 2661 rencontres Récit de capture : J’en suis encore sur le c*l. A croire que chez moi les shineys tombent par lots. Autant s’y faire, me direz-vous. Seulement l’apparition d’un shiney est un tel impact émotionnel que je doute être jamais en mesure de m’y préparer en mon âme et conscience. Le jour même de l’obtention de Tsubomi, après l’avoir méthodiquement mitraillé de flash et envoyé à Johto, je reprends par simple déconne une recherche débutée récemment et que j’avais brièvement essayé de faire en double avec Tortipouss, sans grand succès : Lewsor. Lewsor fait partie du très éminent Kawaii Quintet. Mais encore, me rétorquerez-vous. Et je vous apprendrai qu'il s’agit de mon très personnel top 5 des Pokémon les plus mignons de la 5G, dans lequel le petit alien se classe troisième, Sorbébé se plaçant bien entendu en tête. Pourtant, lorsque j’avais découvert la cinquième génération, ça n’avait pas vraiment été le coup de foudre, Lewsor et moi. Il faut dire que je n’avais jeté qu’un regard hâtif à son sprite que j’avais interprété n’importe comment, assimilant les symboles qui ornent son front à de féroces yeux monstrueux, et ses véritables yeux à des crocs. Avouez que vu sous cette perspective, Lewsor est une créature cauchemardesque avec laquelle on n’aimerait pas se retrouver nez à nez après 21h. Il est l’une des principales raisons qui m’induisirent à dire et à répéter à qui voulait bien m’entendre que la 5G était une ignominie, lui et son compère Miamiasme, qui figure aujourd’hui d’ailleurs également dans le Kawaii Quintet. L’idée de shasser cette chose ne m’aurait jamais ne serait-ce qu’effleurée à l’époque, même en faisant abstraction du fait que c’est un Pokémon cerveau. Ce n’est que près d’un an plus tard, alors que je réétudiai plus méticuleusement la 5G, que je réalisai que je m’étais complètement fourvoyée sur le compte de Lewsor. Le détail qui me fit réellement craquer : sa ravissante petite queue (nan, nan, j’ai dépassé l’âge de ce genre de double sens). Je me fis le serment qu’il figurerait à mon tableau de shasse, mais préférai m’attaquer d’abord à Sorbébé, qui, comme vous le savez peut être, m’échappa, me laissant me consoler avec trois sublimes "indésirables", Mei, Lei et Snow. Je repoussai encore la recherche de Lewsor au profit de Tortipouss, et une fois Tsubomi obtenu j’avais dans l’idée de me consacrer enfin uniquement au petit extraterrestre. Me voilà donc au dernier étage de la Tour des Cieux, flanquée d’une charmante Chinchidou répondant au doux nom de Cocotte, la version féminine de Maroufle, en quelque sorte. J’voulais l’appeler Gourgandine mais ça rentrait pas ! *s’enfuit en pleurant* J’avais en revanche pour le petit martien plusieurs idées de surnoms en réserve depuis longtemps, mais je retins finalement celui que mon père me suggéra, que je trouvais assez hilarant. Bref, le 5 juin, lorsque je repris ma traque, mon chiffre s’élevait déjà à un peu plus de 2000 rencontres, pour la majeure partie effectuées le premier juin, à l’occasion de l’anniversaire de mon paternel, aux dépends de mes resets de Tortipouss. Hélas, Lewsor n’était pas tombé ce jour là, ce qui aurait eu à mes yeux une valeur symbolique non dédaignable. Le 5 au soir, donc, je shassais dans mon fauteuil, toujours devant la télé. Mais enfin, cette fille passe sa vie engluée à l’écran ! Oui mais bon j’y peux rien, ma mère regardait une émission, le fauteuil est devant la télé et j’avais la flemme de bouger. *sort* Bien que j’eus une très nette préférence pour ma cible, je n’aurais pas craché sur un petit Funécire, pour lequel j’avais même prévu un surnom. Etant donnée ma poisse à la Tour Dragospire, j’aimais autant me préparer à cette éventualité. Cependant , j’espérais vraiment que le shiney, bougie spectrale ou extraterrestre qu’il soit, se trouve être un mâle, malgré le fait que Cocotte semblait avoir un sacré succès auprès de la gent féminine : peut être n’était-ce qu’autosuggestion de ma part, toujours est-il que parmi les Pokémon que je rencontrais, j’avais le net sentiment de ne pas voir plus de 60% de mâles. Après l’excellente surprise de Tortipouss, j’étais tiraillée entre ma raison, qui me disait que mes chances de débusquer un second shiney en quelques centaines de rencontres étaient infimes, et la superstition née de ma propre expérience que les bêtes brillantes aiment à venir accompagnées. Il faut croire que c’est le cas, en ce qui me concerne, du moins. A 22h14, les étoiles me prirent par traîtrise. Je serais incapable de dire si réellement je n’identifiai pas l’ombre, ou si mon cerveau trop rationnel se contenta d’écarter cette information. Le même « Oh my gad !» que j’ai déjà lancé à peine cinq heures plus tôt m’échappe une seconde fois. Le Lewsor qui lévite sur mon écran est aussi différent des sprites vus sur le net que le jour de la nuit. Ses doigts bariolés ressemblent à s’y méprendre à des bonbons bleus, jaunes et rose vif ; jamais je n’avais fait attention à ce détail, qui me saute pourtant aux yeux à présent. Il m’évoque un petit élève de maternelle qui vient de faire de la peinture, une image mignonne à hurler. Sous le coup d’une joie incontrôlée, je me lève et vais coller ma DS sous le nez de mon père. « Tu vois c’est Groblebub ! » Il profère pour toute réponse un « Ah, oui. » qui doit signifier "faut bien jouer son rôle de père en feignant de l’intérêt pour les petits martiens bleus de sa fille". Sans laisser cette réaction, pour le moins tiède, tempérer mon enthousiasme, je me catapulte dans ma chambre et me saisis de mon appareil photo. S’ensuit une longue séance d’une bonne demi heure au cours de laquelle je m’évertue à immortaliser cette rencontre du troisième type sur un cliché potable. C’est un fait, je ne suis pas encore particulièrement douée pour prendre des photos 5G. J’étais là genre : « Maieuh ! Vilain Bubby ! Arrête de gigoter, j’essaye d’te prendre en photo, là ! » Bref, la batterie de mon APN finit par me lâcher, je pense que j’y serais encore sinon. Bien que j’aie scrupuleusement examiné la question, j’hésite encore un peu sur le choix de la ball : Super ? Scuba ? J’ai aussi très envie d’endormir le petit pour le voir fermer les paupières, mais je n’en ai pas la possibilité : la première Super Ball de test est la bonne. Avec ses encoches rouges rappelant un peu les yeux de Bubby, j’estime qu’elle ne lui va pas mal du tout, d’autant que je me suis servie de la Scuba pour Lei. En découvrant sa nature, je jubile : il est hardi, je n’aurais pas pu espérer mieux pour lui. Un petit artiste en herbe qui n’a pas froid aux mirettes. « Et le prix du Pokémon le plus mignon est décerné à Groblebub, qui fait de gros pâtés sur les fiches de notation des membres du jury. On l’applaudit bien fort, et on prie son dresseur de bien vouloir venir le chercher avant qu’il ne fasse pipi sur quelqu’un. »Heu… oui, excusez-moi, je reviens sur terre. Que puis-je ajouter ? Il va sans dire que Bubby n’évoluera pas. Neitram n’est qu’un infâme champignon déguisé en inspecteur Derrick, et j’ai bien du mal à me figurer mon petit Bubby revêtant cette apparence. Je présente mes excuses à tous les fans de Neitram… si tant est qu’ils existent. Aïe, nan, pas sur la tête les cailloux ! Bubby forme un duo très harmonieux avec Snow Drop, avec lequel il est destiné à bien s’entendre, tous les deux étant de gros pionceurs. J’ai enfin obtenu l’un des membres de mon quintet, je vais sans doute continuer sur ma lancée très prochainement. Mon trentième shiney se profile. Date de rencontre : 5 juin 2012 à 22h14 précises | |
| | | Hunter J Nouveau Membre
Age : 32 Nombre de messages : 34 Date d'inscription : 06/04/2012 Nombre de Shinies : 24 ancienne/hasard
| Sujet: Re: Hunter J Dim 10 Juin 2012 - 23:02 | |
| Miradar Surnom : Mesquin Genre : Mâle Nature : Pudique Niveau d'obtention : 27 Moyen d'obtention : Route 7, capturé à la Sombre Ball Version du jeu : Blanche Nombre d'heures de recherche, de resets ou d'oeufs : Hasard Récit de capture : Mon trentième shiney approche, qu’elle disait. Et ben elle croyait pas si bien dire. Avant d’aller plus loin, j’aimerais lancer un appel à nos amis étoilés : ARRETEZ… DE ME… PERSECUTER ! Moi aussi je veux en baver, je veux qu’on m’oppose résistance. Voilà. J’espère que je ne regretterai pas cette déclaration plus tard… Bref, venons-en aux faits. Je sais déjà ce que vous-vous dîtes : « Venons-en aux faits, pff, la bonne blague. Comme si elle allait pas encore partir en digressions délirantes. » Bon je vais faire de mon mieux mais je ne vous promets rien. Ayant fraîchement capturé ma vingt-neuvième bête scintillante, je commençai à réfléchir à l’identité de ma prochaine proie. Je voulais faire fort, pour ce numéro 30. Pas que je sois du genre à établir un ordre précis d’obtention de mes shineys, j’y vais plutôt au feeling à vrai dire. Mais cette fois, j’allais faire un petit écart à mes habitudes. Je me mis en tête de m’attaquer à rien de moins qu’à Victini. Je n’ignore pas à quel point ce genre de recherches peuvent être sujettes à controverse, de par les moyens nécessaires à leur réalisation, aussi je me pencherai consciencieusement sur les raisons qui m’ont aiguillée vers cette décision en temps voulu, c’est-à-dire quand j’aurai capturé Victini. Pour l’heure, je m’en tiendrai strictement au récit de mon nouveau shiney. Nous en arrivons donc à hier, 9 juin, en fin d’après-midi, lorsque après un petit shooting photo avec mes shineys - oh, juste deux ou trois. Deux ou trois cent photos - je m’envolai de nouveau vers la Tour des Cieux. Pas dans le but de débusquer un second Lewsor shiney, non. Dans celui de me procurer un synchroniseur modeste dans l’optique de ma shasse à Victini. Je n’avais, pour unique compagnie, que mon Aeroptéryx, Asylum, afin de conserver cinq places disponibles dans mon équipe et pouvoir ainsi vérifier immédiatement la nature et la capacité spéciale des premiers Lewsor capturés. Je me lançai pendant plus d’un demi heure dans le braconnage intensif de petits martiens que je mitraillai sans états d’âme de Rapide Balls ARisées (autant que ces objets démoniaques servent à quelques chose puisque je n’ai jamais réussi à m’en débarrasser) et dont je remplis une bonne boîte et demi. A mon arrivée au Centre Pokémon, j’eus l’excellente surprise de dénicher parmi mes prises un synchroniseur modeste, entre autres. Une fois les Lewsor qui m’intéressaient soigneusement mis de côté et renommés en fonction de leur nature afin de mieux m’y retrouver, je m’employai à me défaire des inutiles télépathes, Groblebub, qui pour son plus grand malheur se trouvait là, y compris. Cette tâche menée à bien, l’envie me pris de confronter Bubby avec un Lewsor normal en faisant quelques rencontres doubles. Je retire mon synchro modeste et… je m’aperçois que Bubby s’est volatilisé. Les bras en coton, je passe fébrilement au peigne fin toutes mes boîtes, mais dois, avec épouvante, me rendre à l’évidence que je l’ai bel et bien relâché. J’ai une bouffée de chaleur. Par bonheur, je n’ai pas sauvegardé. Par bonheur j’ai eu l’idée de comparer Bubby à un autre Lewsor, m’avisant ainsi de sa disparition, sinon je ne veux même pas imaginer ce qui serait arrivé. Je resete sans attendre un instant de plus. Je retrouve avec soulagement Bubby en tête de mon équipe, comme si jamais rien ne s’était passé. Mais évidemment, mon synchro modeste est perdu, et avec lui le fruit d’une demi heure de dur labeur. Pourquoi faut-il que je sois cette catastrophe ambulante ? Après avoir redéposé Bubby au PC, en prenant cette fois la précaution de le mettre en lieu sûr, je repartis pour Parsemille et la Tour des Cieux, en pestant contre le monde entier. Handicapée par mes ongles de cinq millimètres, je peinais avec la croix directionnelle et perdais sans cesse l’équilibre sur les poutres de la route 7. Je ne vais tout de même pas sacrifier le peu de féminité que j’ai au profit d’une meilleure maîtrise de la DS Lite ! Les Vivaldaim à la robe verte qui croisaient ma route me faisaient tressaillir, n’étant pas accoutumée à cette couleur, et je criai mentalement au shiney plus d’une fois. Parvenue à la tour, après deux ou trois Lewsor, je capturai cette fois par inadvertance un Funécire, ce qui me contraria considérablement, étant donné que je ne veux pas enregistrer les données d’un Pokémon dans le dex avant de l’avoir shassé. Rebelote : je resetai en grinçant des dents. Troisième tentative. Va-t-elle y arriver avant Noël ? Stay to ! Retour à Parsemille. Route 7. Je m’engage sur une poutre de laquelle, fidèle à moi-même, je chois lamentablement, fais un faux pas dans les hautes herbes… C’est cet instant de vulnérabilité de ma part dont tire profit cette vile créature pour surgir d’un fourré et me mettre en joug avec ses incisives affûtées, faisant luire de façon hostile les motifs vert âpre de son pelage dans la pénombre naissante du crépuscule (désolée de romancer autant : j’ai du mal à réprimer mes pulsions… littéraires). Un shiney. Un shiney hasard. Dans des circonstances aussi absurdes, presque embarrassantes pour moi, et seulement quatre malheureux jours après Bubby, par-dessus le marché. Je me sens presque accablée, épuisée. Pas blasée, non. Dénuée de forces. Après deux « Oh my gad » murmurés presque sur le ton de la plainte (oui je me renouvelle dans mes réactions, je sais), je rejoins ma chambre, tout en passant en revue mon stock de balls. Pas de Faiblo, évidemment, alors que je m’étais quelques jours auparavant fait la remarque qu’il me faudrait m’en procurer, just in case. Quelle ironie. S’il y a deux ans je n’accordais pas la moindre importance à la ball de capture de mes shineys, aujourd’hui j’y porte une grande attention. Un contenant qui ne s’harmonise pas au contenu, si j’ose dire, ça fait tache. Par chance, je suis farcie de Sombre Balls, qui réflexion faite se prêtent peut être encore mieux à l’emploi. Ce qui m’enchante nettement moins, c’est que je n’ai qu’Asylum de mon côté, qui est à la fois trop vigoureux pour que je pense m’en servir pour affaiblir ma cible, et pas suffisamment costaud pour que je me sente tout à fait à mon aise, ne connaissant absolument pas le taux de capture de Miradar (on ne se moque pas !). J’essaye de me résonner. Même si la bête dispos ait, par le plus grand des hasards, de Croc Fatal dans son moveset, Asylum est un type roche et pourra encaisser ses autres attaques, la situation est sous contrôle. Je m’accorde un petit break, séance photo oblige. Un petit break qui dure tout de même un bon quart d’heure, étant donné que je suis à la fois perfectionniste et empotée, deux caractéristiques qui font rarement bon ménage. Je commence enfin la capture avec une pointe d’appréhension. L’heure d’été étant en vigueur, la nuit n'est pas encore tombée sur Unys, et je ne bénéficierai pas du bonus de la Sombre. Le fourbe se libère sans mal de la première ball et enchaîne sans délai avec un Croc Fatal. Comme c’est amusant. Mes craintes semblent se confirmer. Pourtant, ma seconde tentative se révèle fructueuse, et vient à bout des résistances de la bête. C’est une réelle satisfaction. Hey, what did you expect with that 255 catch rate ? Au moment de l’attribution du surnom, j’écris sans hésiter « Mesquin », c’est-à-dire le premier qualificatif qui m’a traversée à la vue du rongeur, pour le gratifier de m’avoir prise traîtreusement au dépourvu. Faut pas me mettre en rogne. De retour sur l’écran du jeu, un orage a éclaté : de toute évidence, mon vieux pote Fulguris a décidé de venir me passer le bonsoir. Ni une ni deux, Mesquin en tête d’équipe, je vais à sa rencontre. Mon djinn est déjà passablement amoché depuis que ma Chapignonne s’est acharnée sur sa trombine, mais j’ordonne tout de même à Mesquin de le chloroformer un bon coup avec Hypnose. Faut bien que je me défoule sur quelqu’un. Et voilà, prêt à être mis en boîte. Dommage qu’il ne soit pas shiney et que je le laisserai sans doute errer agonisant jusqu’à la fin des temps. J’éprouve une certaine complicité à l’égard de Mesquin, après cette petite mesquinerie. Je regarde la nature de ce dernier. Il est pudique et a horreur de perdre. Son surnom n’est pas volé, finalement. Je me le représente à la fois distant et extrêmement susceptible, un tempérament qui le met en conflit avec le spontané Bubby, mais n’est pas sans toucher la douce Mei, qui en pince pour lui en secret. On se croirait dans Les Feux de l’Amour, ou une quelconque autre série à l’eau de rose bien sirupeuse : « Dans le prochain épisode de votre feuilleton « Shiney Sugar », de nouvelles palpitantes péripéties vous attendent. Il y aura peut être même un nouveau personnage. Mais pas maintenant. Non, non. J’ai eu ma dose, là. » Lorsque j’y réfléchis avec un peu de recul, je ne suis vraiment pas mécontente de la tournure qu’ont prise les événements, même si Mesquin a complètement bouleversé mes plans, en arrivant comme un choux de Bruxelles sur un gâteau de mariage. Certes, quitte à pouvoir choisir, j’aurais de loin préféré un Ratentif, que j’aurais gardé sous cette forme. Je regrette également aussi un peu que Mesquin ne possède pas la capacité spéciale la plus enviable : un lumiattireur shiney aurait été loin de me répugner. Je ne considère cependant pas qu’il ait usurpé la place de Victini. Je commence d’ailleurs à m’attacher à lui, j’ai simplement besoin d’un peu de temps pour me faire à sa présence et apprendre à l’apprécier. Le surnom restera sans doute tel quel, en revanche. Pas que j’aie le moindre sentiment négatif à son encontre, soyons claire, il ne s’agit que d’une boutade. Date de rencontre : 9 juin 2012 à 19h30 précises | |
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