Meurtre 3 étoiles (roman de moi)

Je me suis remis à écrire il y a peu, aussi plutôt que d'y laisser dans un coin de mon ordinateur, je décide d'y partager ici.

Prologue

Nous sommes en 1950. C’est dans une petite ville au centre de l’Auvergne que se trouve le bureau de l’entreprise de détectives indépendants S.A.M., nommé d’après les initiales de leurs membres. Anthony, 22ans, ancien membre des forces spéciales où il était connu pour ses qualités athlétiques et sa connaissance de la posologie. Il a du les quitter suite à une blessure le condamnant à marcher avec une canne. Mathilde,18 ans, ex-apprenti policière, membre de la brigade cynophile, qui est partie pour suivre son ami dans son entreprise de créer une agence de détective, et qui possède un don avec les animaux. Et enfin la jeune et mystérieuse Sigma, 15 ans; qui ne semble avoir aucune vie avant d’entrer dans l’agence de détective ni aucune famille. Cette agence est assez connu auprès des autorités autant pour son efficacité lors des enquêtes que pour sa tendance à s’attirer des ennuis et leurs méthodes peu orthodoxe.

Chapitre I: un nouveau matin

Lundi matin classique au sein de l’agence « S.A.M. détective ». Un ronflement bruyant raisonnant au travers de l’unique salle servant tout autant de bureau que d’appartement à ses membres. Anthony s’était endormis assis à l’envers sur sa chaise et gisait au milieu d’une douzaine de petites bouteilles de verre, semblable à des bouteilles de rhum, estampillées « thé froid ». Dur de se trouver de l’alcool durant ces temps troublés, mais étrangement le thé froid avait le même effet sur le jeune homme, ce qui ne plaisait pas toujours à ses collègues.
Bruyamment, Mathilde s’empara d’une bouteille et la rangea dans un fracas terrible au fin fond de la poubelle, lançant brutalement le récipient dans celle-ci, et parla de sa voix douce et délicate.

« REVEIL TOI FEIGNASSE!!!!! »

Ouvrant péniblement un œil, le jeune homme fixa sa camarade. Visiblement elle était en colère car il avait encore but plus que de raison et, à en juger par les trou au plafond et dans les mur, avait encore oublier de décharger son arme…. Tout du moins de le faire avant de boire. Il remarqua vite que la jeune femme était d’ors et déjà habillée. Jetant un œil, il constata qu’il n’était que 8h du matin. Mais c’est inhumain de récupérer aussi vite, tous n’étaient rentré qu’a 4h suite à la fin de leur dernier travail. Comment cette fille pouvait récupérer aussi vite?
Le détective voulu se rendormir quand il sentit sa chaise glisser et basculer en arrière sous la main de son ami. Bon, apparemment il avait assez dormi à ses yeux et se leva. L’avantage de finir la journée totalement sec, c’est qu’on s’endort habillé: gain de temps considérable. Aussi, il se contenta de se laver le visage tandis que son amie finissait de faire le café. Mais quelque chose manquait…. Où était Sigma? Les deux lits escamotables étaient dépliés et jeune fille n’était pas dedans. Enfin, avec le cri qu’avait poussé Mathilde cela n’avait rien d’étonnant, le quartier entier devait être réveiller avec une corne de brume pareil. Sortant de la salle de bain, le jeune homme ouvrit un placard, histoire au moins de changer de chemise. Un sniffouillage se fit entendre dans le dis rangement. La jeune rousse, Sigma, était roulé en boule et fixa le jeune homme avec un regard embué de larme.

« Ca y est? Tu as fini de chasser les mouches au pistolet? »

Ah, et bien voilà qui expliquait les trous dans les murs et le plafond. Visiblement le grand brun avait décidé de se débarrasser enfin des mouches qui pullulaient ici. Il s’agenouilla et prit l’adolescente dans ses bras,s’excusant de l’avoir effrayer. Et comme à chaque moment câlin, le membre n’étant les bras de personne essayait de se faire une place voulant aussi participer. Anthony et Mathilde passèrent chacun une main sur une joue à Sigma. La pauvre était très timide, et avec les teignes avec qui elle vivait, la jeune fille n’était pas gâtée. Et tous se levèrent pour prendre leur petit déjeuner.

Ce fut au cœur de l’euphorie typique à cette équipe que quelqu’un frappa à la porte. Mais qui pouvait bien frapper aussi tôt? Même pas 9h et déjà réveillé. Anthony empoigna sa canne et se dirigea vers la porte pour l’ouvrir. C’était une jeune femme, d’une petite 30ene d’année, blonde et portant une robe rouge très longue, qui se tenait là. Paniquée, elle lança:

« Vite aidez moi, mon mari a été condamné à mort, mais il est innocent »

Déjà que se lever tôt était très désagréable, travailler tôt l’était encore plus.