Pokémon : Poussifeu
Genre : Mâle
Nature (Caractère) : Rigide, oui, rigide. *meurt d'amour*
Niveau d'obtention : 5, chiffre absolument parfait représentant tellement bien ce pokémon...
Moyen d'obtention (Poke Ball utilisée et Rencontré Route ...) : Le moyen ? J'ai mis la main dans le sac de Séko, j'ai pris une pokéball au hasard, je l'ai lancée, et le bruit des étoiles est venu enchanter mes oreilles... Pokéball, route 101.
Version du jeu : Rubis, ce pokémon de type feu le méritait bien, non ? Les étoiles ressemblent tellement au reflet de la lumière sur cette superbe pierre rouge...
Nombre d'heures de recherche, de resets, ou d'œufs (si vous n'avez pas cherché, dites environ à combien d'heures de jeu vous l'avez eu): Des heures ? Je comptais en mois. 1,5 mois déjà. Après quelques temps, je décide finalement d'annoncer ma recherche sur SH, où je n'était pas retourné depuis bien longtemps. Environ 4000-5000 resets, peut-être plus. C'est surtout les deux dernières semaines que je me suis acharné...
Récit de capture :
Alors que j'avais un peu abandonné les shinys, je me décide à reprendre la chasse, peu avant la fin des vacances. Je me suis donc dit que Gobou, je t'aurai bon sang à la fin ! Mais finalement, je fus un peu dégouté car à chaque fois, la scène me rappelait ma rencontre avec une certaine hyène... J'entrepris donc de changer un peu. Arcko était intéressant, mais, étant un peu lassé par le peu de chance que j'avais eu depuis plusieurs mois déjà, je décidai de prendre la solution la plus simple: poussifeu. Il n'était pas plus mal que les deux autres.
Mais le risque de la hyène dorée persistait. Je resettai quelques jours, puis entrepris une nouvelle recherche: tous les trois starters en même temps. Arcko-Poussifeu-Gobou-Arcko-Poussifeu-Gobou... Je fus également vite lassé par cette technique. Alors, j'ai décidé de continuer poussifeu. Et, inlassablement, je resettais, et resettais. Sans m'arrêter, le répétais le même geste, encore, et encore, avec une justesse étonnante. Je jetais des coup d'œil furtifs et courts à mon écran. Cette scène si répétitive, si décevante... au début. A un moment, je n'y faisais pas attention. A chaque fois que je faisais quelque chose et que mes mains étaient libres, je prenais ma DS.
Encore, encore, encore... Dans le train, devant la télévision, en allant en cours parfois, en lisant, mangeant, parlant simplement...
C'était un mercredi. Comme je m'en suis rendu compte aujourd'hui, Espoir, mon premier shiny est arrivé un mercredi matin, tôt. Tylton, quant à elle, mercredi dans la journée. C'était donc un mercredi soir comme les autres...
... Et j'étais plutôt déprimé, ce qui était du à un problème d'ordre scolaire pas très important, et puis j'avais juste un coup de blues quoi... Alors que, après avoir fini mes devoirs, je me mets debout à côté du canapé pour regarder les guignols de l'info avec mon père, je pose la DS sur le bord du canapé. Je regarde de temps en temps l'écran.
Et c'est LÀ que tout se joue. Je vois la barre de vie du medhyena descendre. Poussifeu utilise griffe. Je vois ça alors que je suis en train d'appuyer sur A. Medhyena utilise charge. Je m'en tape de ça. Je vois que le poussifeu, lui, est shiny. Brillant. D'une autre couleur. C'est en même temps si discret et si flagrant. Je regarde son sprite.
Ces quelques fractions de seconde semblent durer une éternité. Le temps s'arrête. Pendant des minutes, des heures, des jours, des mois, des années, des siècles, des millénaires, des temps, mon regard reste posé sur cette magnifique bestiole. Puis je détourne la tête et le prend reprend son cours. J'hurle "SHINYYYYYYY !!! OUI ! OUI ! OUI !". Mon père me réponds alors que "quoi, encore une de ces conneries de shaïni ?". Sans l'écouter, je saute, je hurle, shiny, shiny, shiny, shiny, shiny... Shiny.
J'avais, dix minutes auparavant, d'essayer de faire une meilleure vidéo que celle de Maître Armand. Une vidéo de 30 minutes, le Shiny Torchic Show. Cette décision a été prise après que j'aie visionné quatre vidéos de notre cher Dieu Arceus. En panique, je me dirigeai avec la DS dans le bureau de mon père, accessoirement entrée. Un ami de mon père devait venir pour que je lui traduise un texte en russe. Double-Panique. J'ai longuement fouillé sous le bureau pour triomphalement brandir le cable d'alimentation de la DS. Je l'ai branchée, puis j'ai commencé à chercher mon appareil. Après quelques minutes, il était entre mes mains. Plus de batterie.
Merdoum, comme dirait Nactios. Une troisième course folle s'engage. Le cable de l'appareil. Pendant qu'il se charge, je poste sur MSN et sur SH. Alors qu'il est chargé, avant de faire la vidéo, je vois ENFIN que c'est un mâle. Rigide. Puis, après une discussion sur cela sur MSN, je me lance. Finalement, j'obtiens une vidéo pourrie que je ne peux pas refaire, avec la taille minimale qui plus est. Loupé. Je dis "putain" au moins quatre fois. Cela ne me ressemble pas. Peu m'importe tout cela. Car ce jour là, ce jour est vraiment tellement magnifique que je ne peux pas retenir ma joie.
Il est là, devant moi. Ses plumes si belles, ses couleurs si poétiques, cet orange, ce jaune... Le jaune qui me semble encore plus beau que sur l'écran de mon ordinateur. Ce petit poussin est presque doré. Je m'en vais alors battre ma rivale, Flora. Après avoir reçu une magnifique raclée, elle me sort la phrase suivante, qui ne fait que m'étonner fortement:
"Je comprends pourquoi mon père t'as donné ce pokémon, tu l'as depuis peu et tu es déjà très attaché à lui." ... Tu m'étonnes tiens.
Ensuite, c'est au tour de la mère de mon personnage d'être idiote. "Oh, quel pokémon adorable !" Sans blague ? "C'est le prof. Seko qui te l'as donné ?" Oui, maman, et j'ai toujours pas compris pourquoi. Il est peut-être aveugle ?
Après ces discussions sans intérêt, j'allais inlassablement rencontrer des pokémons sauvages. Pour voir les étoiles. Ces magnifiques étoiles. Bon sang, ce qu'elles sont belles. On peut remarquer qu'il y en a deux. Une qui part d'en bas à gauche du pokémon, et qui monte en diagonale en haut à droite. Simultanément, une autre étoile part d'en bas à gauche, pour décrire une haute courbe vers la droite en occasionnellement croiser la première étoile. Ce spectacle si court est d'une beauté incroyable, et on ne s'en lasse pas.
Ensuite, le son. Le fameux bruit des étoiles. Cette chose qui, longtemps, à été mon emblème, mon modèle, mon but. J'en suis amoureux. Diriring. Blingebling. Taraping. C'est juste un scintillement magique, d'une justesse extraordinaire, tellement harmonieux, qui va tellement bien avec tout le reste, et qui fait exploser de joie dès que ses notes entrent en contact avec les tympans. Encore. Encore les étoiles.
Étoiles. Stars. Zviozdi. Sterne. Estrellas.
Quelle que soit la langue, elles restent parfaites.
Après m'être enivré de beauté, je décide finalement à plonger dans des songes étoilés remplis de plumes dorées, de joie intransmissible, et de lait fraise. Amen.
Date (précise ou non ce n'est pas grave !): 10.09.08, vers 20h05.
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